Dans le Golfe de Saint-Tropez, deux triangulaires et un duel

Triangulaire à Saint-Tropez

Ravi du maintien de Vérane Guérin, candidate arrivée troisième, le maire sortant Jean-Pierre Tuvéri (37,48 %), partira favori du second tour. Son challenger Frédéric Blua (29,44 %) a tenu parole en ne faisant aucune alliance entre les deux tours. « J’avais annoncé dès le premier tour que nous ne procéderions pas à une fusion de liste, avec qui que ce soit. Quelle aurait été notre cohérence si après avoir fait toute notre campagne sur le besoin profond de renouvellement nous avions changé subitement d’attitude en partant à la pêche aux débauchages ? », se justifie-t-il. Faute d’union, Vérane Guérin (23,3 %) a donc choisi de provoquer une triangulaire, tout en récupérant au passage trois candidats de la liste de l’ancien premier adjoint, Claude Bérard, arrivé 4e avec 6,9 % des suffrages. La campagne qui s’ouvre va être intense.

Duel à Cogolin

Presque gagnant au premier tour (47,5 %), le maire sortant MarcÉtienne Lansade, élu en 2014 sous bannière du Front national et désormais sans étiquette, n’aura finalement pas la partie si facile au second tour. Malgré cinq listes sur la ligne de départ, il va se retrouver en duel. Un exercice toujours périlleux. Les quatre autres listes ont en effet décidé de faire front commun contre lui. Arrivée en deuxième position avec 20,37 %, Mireille Escarrat a déposé en préfecture une liste d’union qui fait la part belle aux listes de Laurent Daudé (14,26 %) et Philippe Vallet (13,58 %), tandis que le candidat arrivé cinquième, Jean-Paul Trilles (4,32 %), appelle lui aussi sans détour à faire obstacle à un nouveau mandat de Marc-Étienne Lansade. Dans ces conditions, un renversement de tendance est-il imaginable ? Les mathématiques disent clairement oui, les probabilités timidement peut-être. Mais la vérité sortira seulement des urnes et dépendra en partie de la capacité de mobilisation de l’un et des autres.

Triangulaire au Plan-de-la-Tour

Au Plan-de-la-Tour, où les quatre listes engagées (SE) avaient franchi le premier tour, il n’en restera que trois. Laurent Giubergia (36 %) veut continuer la course en tête, sans ralliement. La tentative d’union des 4 listes, envisagée par Frédéric Bransiec (23 %), n’a pas résisté aux divergences de fond : celui-ci lance tout de même une nouvelle liste, « Union du Plan-de-la-Tour » avec l’appui du groupe de Christiane Fournier-Néri (16 %). Thierry Réveillon (24,3 %), reste dans son rôle d’opposant et veut incarner plus que jamais, le changement.

Avec huit candidats sur la ligne de départ, les élections municipales s’annonçaient mouvementées à Cuers. Et elles le sont. Le premier tour a donné lieu à des surprises, qui ont conduit à des alliances peu attendues, nées durant les deux mois de confinement. Du côté de Bernard Mouttet, pas de changement : le candidat de la gauche, arrivé en tête des sondages au premier tour, fait toujours cavalier seul. Severine Chorda-Ambrogio a quant à elle décider de se rallier au candidat du Rassemblement national, Pierre-Laurent Chable, au lendemain du premier tour. Mais c’est belle et bien du côté de la droite que la partie s’est corsée. Et pour cause : ce sont deux candidats qui se revendiquent de la « droite républicaine » qu’on retrouvera sur la

Bernard Mouttet (21,05 %) ;Yann Bizien (17,02 %) ; Pierre-Laurent Chable (RN) (16,91 %) ; Benoit Bazile (12,79 %) ; Séverine Chorda-Ambrogio 11,04 % ; Christine Ibanez (LREM) (10,96 %) ; MartineRiquelme (LR) (7,83 %) ; Carole Barisone (2,36 %).