Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Trois disciplines sont contre
Thibaut Pinot a prolongé son contrat de trois saisons jusqu’en avec Groupama-FDJ. Le Franc-Comtois a rejoint la formation cycliste en .
“Ce
que j’ai vu ces derniers jours est horrible. Ce sont des choses que tu ne peux pas imaginer ! Tout le monde doit avoir les mêmes droits. On doit encore bosser là-dessus, mais c’est important de rester calme car la violence crée des désastres.”
Rafael Nadal, tennisman et n°2 mondial, hier à l’occasion d’un point presse sur Zoom, alors que les Etats-Unis s’embrasent depuis la mort de George Floyd, Afro-Américain asphyxié par un policier la semaine dernière à Minneapolis.
Alors que le foot reprend dans plusieurs pays dans des stades vides, le huis clos n’est pas une option pour le basket, le hand et le volley français en raison d’un modèle économique qui repose entièrement sur la présence des spectateurs dans les salles. Les droits télé étant faibles dans ces sports - 4 à 5 % des revenus dans le basket et le hand, rien du tout pour le volley - les rentrées d’argent proviennent toutes directement ou indirectement du public. « Nos principales sources de financement sont les abonnements à l’année, les recettes au guichet, les partenaires privés, les hospitalités
Yves Bourget, président du Tours VB, champion de France. Ce serait un poison mortel qui tuerait l’ensemble des clubs. » « Avoir des salles pleines, du public, des ambiances, donne une image vertueuse et permet de récupérer des partenariats privés », confie David Tebib, président du club de hand de Nîmes. Dans ces conditions, les trois disciplines ne souhaitent pas précipiter l’heure de la reprise. Ils ont déjà fait une croix sur la fin de la saison 2019-2020 et fixé le début de la prochaine en septembre (basket le 15, hand le 23) et mi-octobre (volley), mais, en cas de nécessité sanitaire, les dirigeants sont prêts à différer la reprise pour qu’elle se fasse dans des conditions proches de l’avant-coronavirus plutôt que de jouer sans supporters.