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Les salles de sports musclent leur offre L’épidémie enfin sous contrôle Nice T1: pas de vol avant 2021

La succession des consignes gouvernementales, jusqu’à la veille de la réouverture, a mis Reynald Lopez, dirigeant avec son épouse du club 88, dans la ZA du Grand Pont à Grimaud, sur des charbons ardents. « Tous les jours j’allais voir si les consignes avaient évolué, je ne voulais rien oublier », confit-il, heureux d’avoir pu rouvrir sa salle de sport, qui conjugue fitness, musculation, course sur tapis, etc. Finalement, après moult aménagement afin d’être parfaitement « dans les clous » de la distanciation, il a pu accueillir de nouveaux ses clients. Enfin une partie seulement, 50 % environ.

Sécurité avant tout

« Nous avons divisé par deux les disponibilités en matériel, vélos, tapis, agrès divers, matériel cardio. Dans les salles où je pouvais accueillir 50 personnes, il n’en entre plus que 25. les 4 m2 par personne sont largement respectés, voire plus. » Au niveau de l’hygiène tout est sous contrôle aussi. «Les gens doivent se déchausser à l’arrivée. Les chaussures sont désinfectées, ainsi que tout le matériel après chaque utilisation. Il n’y a ni vestiaire, ni douche et nous avons instauré un sens de circulation à respecter. » Les clients reviennent donc petit à petit. « Je crois que les gens sont heureux de revenir. Bien sûr, certains ont encore peur et attendent. »

De petites attentions

Et comme il y a eu deux mois d’interruption, pour les abonnés notamment, Reynald a suspendu les prélèvements. « J’ai gelé les abonnements pour les reprendre maintenant. Il n’y avait pas de raison que les gens paient pour rien. Je compte aussi enlever 10 euros par personne sur les prochains prélèvements. C’est normal. » Des gestes commerciaux qui ne laisseront certainement pas sa clientèle insensible. D’autant que l’effort est conséquent. Certes, il a pu mettre ses employés en chômage partiel, mais maintenant tout est reparti. «Eten fait nous avons encore plus de travail, avec toutes les mesures d’hygiène à observer.» Mais quand on aime, on ne compte pas...

(Photos Jean-Marc Rebour ) Reynald Lopez, un patron consciencieux.

Dans les salles, le matériel a été divisé par deux. Les sportifs ont au moins  m chacun, voir plus. Chacun peut donc s’entraîner en toute sérénité. Athéna aime ça.