Les salles de sport varoises reprennent du service

L

e « monde d’après » n’aurait certainement guère convenu à Churchill, décédé à  ans, et dont le secret de longévité se résumait en une phrase : « Cigars, whisky, no sport »... La pratique du sport, c’est pourtant ce qui a énormément manqué à nombre de confinés, qui ont employé des ruses de sioux pour s’adonner à leur activité préférée : cours intensifs en ligne, défis fous sur les réseaux sociaux, challenges « marathoniens » sur les balcons ou dans les jardins. C’est dire si la réouverture des salles de fitness était attendue, au moins autant que l’épreuve des poteaux de Koh-Lanta hier soir sur TF. Pourtant, quelques déconvenues sont rapidement apparues. Principalement pécuniaires, comme vous avez été nombreux a en témoigner sur nos sites Internet. Abonnements inchangés malgré l’absence de cours collectifs, peu des gestes commerciaux après des semaines de fermeture, obligations sanitaires... « J’ai pris un abonnement pour lequel je peux accéder aux heures et jours et salles que je veux, pourquoi à ce jour je dois prendre rendezvous ? Pour ça il faut de la disponibilité, encore une fois des contraintes », regrette ainsi un internaute. «Jecomprends que les salles de sport doivent essayer de perdre le moins d’argent possible pour ne pas couler, mais elles ne se sont tout de même pas gênées pour continuer à prélever depuis le mois de mars ! J’aurais donc espéré un geste de leur part, je suis déçue », poursuit un autre, tandis que « perso, ma salle est toujours fermée. Paiement complet, c’est inadmissible. Résiliation impossible, etc. », peut-on également lire. Indépendantes ou franchisées, zen ou musclées, grosses machines ou lieux plus intimistes, écoles de danse ou cours privés, des structures font tout de même... des efforts. Tour d’horizon dans le Var.