François, prof de yoga (Fréjus) : « Ils ont été plus regardants pendant le confinement »

À l’instar d’autres pratiques pour accéder au bien-être physique et mental, le yoga a vécu une « petite révolution via le télétravail pendant le confinement », dixit le Fréjusien François Massiera, professeur à la double casquette « auto-entrepreneur et salarié dans des salles de sport ». « Les cours en extérieur ou dans les salles se sont arrêtés en mars mais je me suis adapté en postant des vidéos en ligne gratuites sur Internet ainsi que des cours en visio moyennant un petit tarif grâce à un service de paiement en ligne. Cette semaine, j’ai repris mes séances en extérieur, notamment dans les jardins de la villa Aurélienne avec toutes les précautions sanitaires. Disons que c’est plus facile d’enseigner des cours statiques que ceux en mouvement ». François Massiera observe-t-il une attitude moins « zen » de la clientèle s’agissant des tarifs proposés qui ne seraient pas en adéquation avec les services proposés ? « Je ne le ressens pas pour ma discipline, dans l’agglomération et les salles de sport où je travaille en tout cas. Durant le confinement, beaucoup de professionnels ont proposé des abonnements virtuels ou des tarifs adaptés. Les clients étaient plus regardants pendant le confinement. Aujourd’hui les salles ont rouvert avec les mêmes prix mais les usagers que j’ai croisés semblent contents. Ils comprennent aussi la situation des responsables de salle qui avaient besoin de cette réouverture ». 1. À la faveur de la Journée mondiale du bien-être, le 13 juin prochain, François Massiera co-animera une journée portes ouvertes avec découverte gratuite du yoga sous la pinède du Kosybar à Gallieni.

(Photo DR) François Massiera, professeur de yoga basé à Fréjus.