Carcès muscle son offre

», précise David Siméon, gérant de Vforme.

Précautions et réaménagement

Bien évidemment, côté prestations, tout n’est pas complètement revenu à la normale. Un tapis roulant sur deux est condamné, certains espaces sont fermés (squash, sauna, hammam, aquabike), et les effectifs ont été réduits aux cours collectifs. Il n’y a donc pas plus de dix personnes, coach inclus aux cours de fitness, zumba, trampoline, strong, renforcement musculaire, yoga, pilate et stretching. Les conditions d’accueil ont été également revues, réglementation oblige. « Avant, notre présence n’était pas forcément nécessaire, les abonnés pouvaient simplement entrer munis de leur badge. Maintenant, c’est obligatoire. ». Les horaires ont donc été réaménagés et le dimanche, la structure est désormais fermée afin de désinfecter et d’aérer les locaux. Malgré tout, le bonheur de recommencer à brûler des calories et de parfaire ses abdos est visible. « J’ai un vélo elliptique et un vélo simple à la maison mais ils m’ont lâché durant le premier mois de confinement... ça fait du bien de revenir », commente Emile, 49 ans. Et on peut le comprendre : ce boulanger à Draguignan délaissait ses fourneaux 4 à 5 fois par semaine ! Les abonnés n’ayant pas profité des cours diffusés, sur Internet, dès le deuxième jour de confinement, se sont vu proposer la suspension des échéances ou de venir pendant trois mois avec la personne de son choix « mais la plupart ont continué à payer leur abonnement », poursuit David Siméon. Il s’inquiète tout de même pour l’avenir. « Les mois de mars et d’avril sont propices aux abonnements et aux inscriptions. On va le sentir dans deux-trois mois. » L’établissement compte 700 adhérents. Avant le confinement, 150 passages par jour étaient comptabilisés. Depuis mardi, ils sont tombés à 70.