Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Conseil municipal : les adjoints endossent leurs responsabilités
Le nouveau conseil municipal s’est réuni à huis clos, hier soir, dans la salle des Cordeliers, pour une heure et demie de débat. En fin de séance, les délégations des élus ont été officialisées
Au-delà d’une batterie de délibérations visant à élire ou à désigner des représentants de la commune au sein de diverses commissions et instances, la dernière séance du conseil municipal aura surtout été l’occasion d’attribuer aux adjoints leurs délégations (voir cidessous). Avant cela, en guise d’introduction, Hugues Bonnet, suivi de Jean-Yves Fort, revenait sur la mandature précédente. « Ce furent six ans de travail et de bonheur (...), lançait le premier .Tu penses Draguignan et tu agis pour la Dracénie. (...) Tu sais être généreux et clairvoyant. (...) Tu as passé ton temps à souligner et encourager le travail des un des autres. Et toi, qui t’as remercié ? Merci Richard. » Avant que Jean-Yves Fort ne se veuille rassembleur : «Il y a dans cette salle des Cordeliers toutes les compétences, toute l’expérience nécessaire, opposition comprise. Aussi, j’espère de tout mon coeur que nous ne décevrons pas les concitoyens dans des querelles politiques aussi stériles que stupides. » De bons mots qui ne restaient pas longtemps en l’air. Le conseiller d’opposition Mathieu Werth décochait une petite flèche dans la foulée : « Au-delà de l’aspect réglementaire, à chaque nouveau mandat, je rappelle qu’il est de tradition Républicaine que l’installation d’un nouveau conseil municipal soit suivie d’un dépôt de gerbe au monument aux morts. Votre futur-ex DGS qui passe son temps à s’occuper de politique nationale, a manifestement oublié de vous préparer le sujet... Aussi, avant la séance, nous avons procédé nous-mêmes, les élus des listes « Mieux dans ma ville » et « Draguignan plus loin ensemble » à la réparation de cet oubli de façon à honorer les morts. » Ce à quoi le maire lui répondait : « Ce n’est pas un oubli. La crise nous en a empêchés. J’aurai aimé que nous soyons tous réunis pour. » Autant dire que l’absence de querelles stériles, ce n’est pas forcément pour demain (nous y reviendrons).