Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Catherine Venturino-Gabelle : « Nous incarnons le renouveau »
Deux des quatre listes qui se présentaient au premier tour à sont encore en lice, dont celle de Catherine Venturino-Gabelle, arrivée en tête au soir du 15 mars
Les 2 492 électeurs inscrits à Barjols retourneront aux urnes, le 28 juin, pour départager les deux listes encore en lice. Le taux de participation au premier tour, le 15 mars dernier, a presque atteint les 55 %. Les électeurs ont placé la liste de Catherine Venturino-Gabelle en tête, avec près de 35,6 % des voix exprimées, devant celle d’André Aparicio (31,82 %). La candidate, qui avait été devancée de 22 voix par le maire sortant, Benjamin Demirdjian, en juillet 2017, espère bien, cette fois, remporter le fauteuil.
Quelle est votre analyse des résultats du tour ?
Les électeurs qui ont choisi de voter pour nous – je les en remercie – ont montré qu’il y avait une réelle volonté de changement à Barjols.
Quel regard portez-vous sur le choix proposé aux électeurs lors de ce second tour ?
Quatre listes candidates, il n’en reste plus que deux. Nous n’avons reçu aucune demande de fusion et restons unis, comme nous l’avons toujours été. Cette fois, les électeurs devront choisir entre le renouveau, que nous incarnons, et la continuité, incarnée par l’autre liste, emmenée par un conseiller disposant d’importantes délégations (voirie, travaux et ordures ménagères, Ndlr).
Cet entre-deux tours exceptionnel, avec la crise sanitaire, a-t-il selon vous rebattu les cartes ?
Il faut saluer le travail effectué par le personnel communal et le CCAS. Cette crise nous a confortés dans nos choix et nos idées. Nous restons mobilisés afin de constituer une équipe dynamique et efficace. Il est impossible de mener une campagne « normale », mais nous allons quand même le faire, par mail, sur Facebook, etc.
Siégerez-vous au conseil municipal si vous perdez le scrutin du juin ?
Oui. C’est une question de respect vis-à-vis des électeurs. Cela permettrait aussi de les garder informés des affaires de la mairie, dont la communication a souvent été critiquée par le passé.