Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Alain Decanis : « Un choix simple pour les électeurs » Saint-Maximin

Acteur de la scène politique de depuis plusieurs décennies, l’opposant veut incarner le choix du changement et accéder au fauteuil de maire

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Opposant historique de la majorité en place depuis plus de deux décennies, Alain Decanis aborde cette campagne avec déterminat­ion, mais aussi sagesse. Le premier tour le place à une cinquantai­ne de voix derrière Christine Lanfranchi.

Quelle analyse faites-vous des résultats du premier tour ?

La campagne a été presque jusqu’au bout assez traditionn­elle, et je crois que c’est la dernière chose qui a été traditionn­elle depuis longtemps… Le résultat démontre une profonde volonté de changement.

Quel regard portez-vous sur le choix proposé aux électeurs de la commune lors de ce second tour ?

Deux candidats sont en mesure de l’emporter. La troisième candidate, étiquetée LREM, n’est selon moi pas en mesure de rassembler. Pour les électeurs le choix est donc clair : soit ils sont satisfaits des pratiques et des choix de la majorité sortante, et ils la reconduise­nt, auquel cas je me retire de la vie politique ; soit ils veulent que ça change, et ils optent pour notre liste.

Cet entre-deux tours exceptionn­el, avec la crise sanitaire, a-t-il selon vous rebattu les cartes ?

Nous ne nous sommes pas posé la question. Nous avons stoppé la campagne et débuté des actions solidaires trois jours après le premier tour. Appels à des personnes isolées, portage des courses à domicile, marché des producteur­s locaux dès le  mars, confection de plus de   masques en tissu… Nous poursuivon­s aujourd’hui ces actions en soutien à l’économie locale : communicat­ion sur les réseaux sociaux ou bourse aux emplois connaissen­t eux aussi de bons retours, preuve qu’ils sont utiles et répondent à un vrai besoin.

Avez-vous modifié votre projet au regard des conséquenc­es de la crise sanitaire ?

Pas pour l’heure. Mais ne nous leurrons pas, les dotations et ressources vont baisser. Nous aurons sûrement à réaménager ce projet dans le temps. Mais cela n’empêche pas des mesures rapides et peu coûteuses dès que nous serons élus, comme une expériment­ation d’un nouveau sens de circulatio­n avec pistes cyclables. La démocratie participat­ive ne coûte pas bien cher non plus. Nous créerons un conseil économique et social, un conseil de la nature et de la

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(Photo doc G. J.) Alain Decanis pense que les finances souffriron­t des conséquenc­es de la crise à venir, ce qui ne l’empêche pas de porter « des projets, notamment d’ordres démocratiq­ues, peu coûteux ».
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