Pompéi, figée éternellement

L’Été des lucioles de Gilles Paris est un livre que l’on lit, que l’on dévore même avec plaisir. D’ailleurs, ce roman a été un best-seller grâce à une histoire toute simple mais tellement belle. Elle nous rappelle un peu notre enfance, nos souvenirs de quand nous étions insouciants. Et puis l’histoire se déroule sur la Côte d’Azur, à Roquebrune-Cap-Martin. L’histoire, c’est celle d’un petit garçon, prénommé Victor. Celle-ci se déroule l’été, alors qu’il se trouve en vacances dans cette belle commune azuréenne et que les lucioles ont envahi la région. Sa maman et son papa ne vivent plus ensemble. Avec sa maman et Pilar, la petite amie de sa mère, ils passent l’été à RoquebruneCap-Martin où son père ne veut plus revenir car il en a gardé un mauvais souvenir. Lequel ? Que s’est-il passé pour que son papa ne veuille plus remettre les pieds sur la Côte ? Victor va mener l’enquête. Il va commencer par se faire un ami, Gaspard. Et puis ils vont rencontrer d’autres enfants, un peu bizarres, qui leur font visiter en douce des maisons. Ils entrent dans des propriétés sans autorisation. Victor va également faire la connaissance d’une vieille dame qui sait plein de choses sur le passé. L’occasion pour lui de déterrer, avec sa complicité, des secrets de famille trop longtemps enfouis. Un livre de deux cent cinquante pages que vous allez adorer. C’est mignon tout plein.

Bon, à un moment donné, j’étais obligé de vous parler de Dalida, ne serait-ce que pour faire plaisir à une amie qui, comme moi, adore Mourir sur scène, Monday Tuesday (Laissez-moi danser), Pour en arriver là... Des tubes de Dali, on pourrait en citer sur une pleine page de ce journal. De son vivant, elle a vendu cent vingt millions de disques dans le monde entier et, depuis sa tragique disparition, elle en a encore vendu – ce qui est fou – plus de vingt millions. Née au Caire où elle a été élue Miss Égypte en 1954, elle va s’établir en France et connaître son premier énorme succès avec Bambino. Elle chantera souvent des titres en italien, Come Prima par exemple. Mais elle chantera aussi dans de nombreuses langues dont l’arabe bien entendu. Au cours de sa carrière, elle a obtenu plus de cinquante disques d’or, un record qu’elle détient encore. Le disque de platine a d’ailleurs été inventé pour elle ! Le général de Gaulle lui remettra même la médaille de la présidence de la République. Impossible de vous conseiller un album de Dalida car il y en a des dizaines, y compris des remixés par Orlando, son frère, gardien du temple, et qui sont très réussis. Mais grâce à Forever Dalida, vous trouverez l’essentiel de Dali.

Bien sûr, rien ne remplacera un vrai voyage sur place. Mais, avec la soirée Thema proposé ce soir par Arte, vous aurez l’avis de spécialistes de ce site qui a connu, sinon la colère de Dieu, du moins celle du Vésuve. En 79 après J.-C., le volcan entre en éruption et la ville de Pompéi est ensevelie sous plusieurs mètres de roche et de cendres volcaniques. Ce qui est impressionnant, c’est que des maisons et même des fresques sont encore visibles ! Parallèlement à l’exposition qui était initialement prévue au printemps au Grand Palais, à Paris, la chaîne francoallemande propose cette soirée spéciale Pompéi, avec trois documentaires dédiés à cette ville mythique, figée dans le temps. Dans Pompéi : la vie avant la mort, une équipe d’archéologues, équipée de matériel de pointe, vous diront qui étaient et surtout comment vivaient les habitants de cette cité où il y avait des bains publics, des arènes de gladiateurs, des temples et villas... et même un bordel ! Dans le deuxième documentaire, Pompéi l’immortelle, il est question de la renaissance de cette cité après la catastrophe. Une leçon qui sert encore aujourd’hui pour savoir comment se relever après un tel drame. Enfin, dans Naples, le réveil des volcans, vous suivrez le travail de volcanologues, de géologues et de géochimistes afin de protéger la ville et sa région d’une nouvelle catastrophe. Les chercheurs analysent les éruptions passées, notamment celle de 79, et tentent de concevoir des systèmes d’alerte efficaces. Le film est émaillé d’impressionnantes éruptions volcaniques, et heureusement ce ne sont que des effets spéciaux. Mais sait-on jamais car, quand on escalade le volcan, une fois arrivé au cratère, on voit encore, deux mille ans après, des fumerolles actives !

Ce soir, à partir de 20 h 50 sur Arte. Deux documentaires sont déjà disponibles sur arte.tv.