Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les réactions politiques
● Guillaume Peltier, viceprésident des Républicains :
« Que de mots. Ils furent si creux. Et même quand ils sonnèrent juste, plus personne ne vous croit, Emmanuel Macron ! Car vos promesses sont le strict contraire de votre bilan. Oui au patriotisme et à l’indépendance, mais avec de vraies convictions. »
● Aurélien Pradié, secrétaire général des Républicains :
« Les Français vont retrouver leurs activités. C’est une bonne nouvelle. Pour ce qui est de l’avenir, de l’écologie à la solidarité, le baratin et les faux slogans ne suffiront plus. Il faut la sincérité et la confiance. Tout ce que la comédie macronienne ne peut plus incarner. »
● Louis Aliot, député Rassemblement national :
« Monsieur “Il faut” vient de parler. Aucune
leçon n’a été tirée et le blabla techno est venu habiller le néant. La fin du mandat est toute proche… Une trajectoire à la Hollande ? »
● Thierry Mariani, eurodéputé Rassemblement national :
« Rarement une intervention d’un Président n’aura été autant attendue et rarement elle n’aura été aussi vide et creuse… Une accumulation de généralités et d’intention sans mesures précises. Un Président content de lui mais qui visiblement a perdu la main. »
● Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise :
« Pluie de truismes, de mots volés et de poncifs. Macron saoule. Et il nous annonce qu’il nous dira la suite en juillet. Un feuilleton bavard continue. » Sur la gestion de la crise : « Non M. Macron, il n’y a pas de quoi être fier de ce qui a été fait par le gouvernement [...] .Cesatisfecit est lunaire. »
● Adrien Quatennens, député La France insoumise :
« Dans un exercice d’autosatisfaction survolté, Macron annonce le déconfinement total du macronisme. La réinvention n’est plus d’actualité. Le programme est clair : travailler et produire davantage pour payer la dette. Ça va être formidable jusqu’à la prochaine crise ! »
● Julien Bayou, secrétaire national Europe-Ecologie - Les Verts :
« Le Président Macron verdit son discours, nous attendons les actes. Il parle de social, nous attendons plus que des mots. Il parle de l’unité républicaine, mais ne propose rien contre les discriminations. [...] Et après n’avoir rien fait des contributions du Grand Débat (500 000 sur l’écologie), il lance des consultations. Nouveau nom, même arnaque ? »
● Sandra Regol, secrétaire nationale adjointe EuropeEcologie - Les Verts :
« Un discours de 20 minutes pour annoncer qu’on en fera un autre en juillet, c’est un peu long, non ? »
● Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste :
« Macron devait se “réinventer”, c’est raté. Nous ne voulons pas d’un Président qui se regarde dans un miroir, mais qui regarde l’avenir. Où est le plan de rebond attendu ? Les réponses à la jeunesse ? Les mutations engagées ? On ne peut pas être en retard d’une crise à chaque fois ! »
● Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste :
« “L’art de vivre” à la sauce Macron a un goût amer : les jeunes paieront la dette, le monde du travail va subir des plans sociaux, mais rassurez-vous, les riches ne paieront pas plus d’impôt ! »
● Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI :
Interrogé par FranceInfo, Jean-Christophe Lagarde a regretté « l’espèce d’auto-satisfecit » du Président. « J’aurais aimé qu’il se concentre sur comment nous survivons et nous relançons, plutôt que comment il se relance lui pour la prochaine présidentielle. »
● Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France :
« Emmanuel Macron vit dans un monde parallèle ! Il nous a menti droit dans les yeux, refuse de consulter les Français pour ouvrir le fameux nouveau chapitre dans lequel il veut nous embarquer et prétend qu’il va résoudre les problèmes après avoir contribué à les créer ! »
● Gilles Le Gendre, président du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale :
« Emmanuel Macron nous invite à donner un sens au tribut des Francais au Covid-19. Protections, souveraineté, modèle écologique et social, patriotisme républicain et équilibre des pouvoirs : les prochaines propositions des députés LREM s’inscriront dans ces cinq priorités. »