Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Au bowling, les quilles peinent à retomber

Depuis sa réouvertur­e le 2 juin, les visiteurs se font rares dans l’établissem­ent bandolais. Une situation qui permet, au moins, de rendre les consignes sanitaires facilement applicable­s

- LORIS BIONDI

Les pistes sont encore grandement clairsemée­s, les strike peu nombreux. Deux signes qui démontrent un redémarrag­e plus que poussif au bowling de Bandol. Autorisé à rouvrir comme de nombreux établissem­ents le 2 juin dernier, le lieu demeure pourtant plutôt silencieux. Un silence seulement troublé par quelques joueurs heureux de pouvoir de nouveau partager un moment ensemble. Pourtant, pour tenter de relancer l’activité rapidement après près de trois mois d’arrêt, Jean-Philippe Meyer, directeur de l’établissem­ent, a changé les horaires d’ouverture : « D’habitude je suis fermé le lundi mais on a décidé d’ouvrir tous les jours à partir de 14h pour bien faire savoir qu’on a rouvert. »

La sensation d’être un nouvel endroit

C’est là que le bât blesse. Créée en 1998, l’installati­on peine à faire revenir ses fidèles visiteurs : « Je dirais qu’on est à moins de 50 % de la fréquentat­ion habituelle. » Le directeur poursuit en évoquant une sensation étrange qu’il ressent : « C’est comme si l’on était un nouvel établissem­ent et qu’il fallait qu’on se fasse connaître. » Malgré cette affluence assez faible, Jean-Philippe Meyer relativise : « En juin, en théorie, c’est assez calme parce qu’il y a les examens pour les étudiants. D’habitude, on recommence à bien retravaill­er au début de mois du juillet. »

Faire appliquer le protocole sanitaire

Il ajoute qu’il voit en cela une bonne façon de pouvoir appliquer les nouvelles mesures car « si ça rouvrait à bloc, avec beaucoup de monde, le protocole sanitaire serait ingérable. » Le bowling a donc dû revoir sa copie sur certains critères. Le masque est «aubon vouloir des clients » mais « obligatoir­e pour le personnel ». Sur les 16 pistes de l’établissem­ent, seulement une sur deux peuvent être en fonctionne­ment en même temps. Les chaussures, elles, sont désinfecté­es après chaque usage, comme d’habitude. Reste ainsi la question des boules : « J’ai décidé de les laisser sur la piste. Normalemen­t, elles sont rangées sur un support. Là, je demande aux joueurs de ne jouer qu’avec celles du remontebou­les. Ça nous permet ensuite de toutes les désinfecte­r à la fin de la partie. » Des nouvelles règles à faire appliquer par Jean-Philippe Meyer et ses sept employés qui n’ont pour l’instant repris qu’à mi-temps. Le temps que les quilles revolent en éclats.

 ?? (Photos Laurent Martinat) ?? Malgré la réouvertur­e, les pistes sont encore bien vides et les chaussures, pour la plupart, restent rangées...
(Photos Laurent Martinat) Malgré la réouvertur­e, les pistes sont encore bien vides et les chaussures, pour la plupart, restent rangées...
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