À la découverte des plantes médicinales à la Maison de la nature

Vendredi dernier à la Maison départementale de la nature des 4 frères, pendant que Gilles Jovet prenait une partie des visiteurs dans l’atelier « Balade opportuniste en forêt », Vincent Blondel faisait découvrir les plantes locales médicinales. Après avoir bien insisté sur le besoin de demander un avis médical à chaque utilisation de nouvelles plantes, à travers une balade dans le domaine Vincent a amené ses participants à la découverte d’une grande diversité. L’astragale (Astragalus membranaceus), pour booster le système immunitaire ; la Calendula ou soucis des jardins, aux propriétés antiinflammatoires ; le sureau (Sambucus nigra) plante antivirale ; la camomille allemande (Matricaria recutita) qui favorise l’équilibre et l’harmonie ; la mélisse (Melissa officinalis) plante du lâcheur prise ; l’ortie (Urtica dioica) tonifiante pour les reins ; couplée à la lavande, l’achillée millefeuille (Achillea millefolium) fait fuir les insectes... et bien d’autres.

Des bienfaits et des contre-indications

Certaines n’ont pas que des bienfaits : par exemple, le millepertuis, plante des premiers soins, est utile pour réguler l’humeur, mais attention : il diminue ou annule les effets de bon nombre de médicaments ; la consoude, plante utile à la guérison, à appliquer et à ne surtout pas manger, et aussi l’alchémille, utile pour la circulation sanguine, mais qui a de nombreuses contre-indications. La séance d’une heure et demie n’était pas suffisante pour les participants en soif de savoir devant Vincent Blondel, guide naturaliste passionné. La semaine prochaine, trois jours, composés chacun de quatre ateliers, sont de nouveau proposés, avec obligation de réserver sa place et son atelier, car le seuil de neuf personnes est très vite atteint.

Renseignements et réservation : 04.94.05.33.90

(Photo M. M.) Le groupe s’attarde sur la bourrache : plante herbacée de la famille des Boraginacées, très efficace en cas de sécheresse cutanée ou de dermatoses (eczéma, herpès, psoriasis). Vincent Blondel insiste sur le fait d’en parler à son docteur avant de faire ses propres mixtures.