D. Quinchon : « Développer les liens de solidarité » Rocbaron

Arrivé en troisième position, Dominique Quinchon se présente au second tour avec une nouvelle liste issue d’une fusion avec le candidat éliminé au premier tour Richard Schulze

Avec 430 voix engrangées lors du premier tour, Dominique Quinchon talonne, à trois bulletins près, la liste RN menée par Jessica Hoët. Tous deux sont largement devancés par le maire sortant Jean-Claude Félix. Il se resoumet au vote des électeurs avec une liste nouvelle, issue de sa récente fusion avec Richard Schulze, n’ayant pu dépasser la barre des 10 %.

Quelle analyse faites-vous des résultats du premier tour ?

Je retiens qu’il y a environ  % des électeurs qui sont contre le projet du maire. En , il avait obtenu presque  %, soit   voix. On est loin des  voix du premier tour. Il faut espérer un taux de participation plus élevé, de l’ordre de  à  % mais les craintes liées à la pandémie sont encore fortes.

Quel regard portez-vous sur le choix proposé aux électeurs lors

de ce second tour ? Il n’y a désormais plus que trois listes. Et nous avons un autre projet à proposer que celui du maire. Notamment avec la création d’un groupe scolaire supplémentaire dans la zone de

La Fontaine du Ricaud, là où le maire voudrait faire des logements. Pas question non plus de raser la cave coopérative pour des logements sociaux. Il faut un projet dans ce secteur mais modéré.

Cet entre deux tours exceptionnel, avec la crise sanitaire, a-t-il rebattu les cartes ?

On n’avait peut-être pas insisté làdessus au premier tour mais il faut tendre vers la préservation de l’environnement, choisir des modes de déplacements plus doux, limiter l’urbanisation, développer le circuit court, la production locale et faire en sorte que les commerces de proximité le restent. Mais on s’oppose toujours violemment au projet de ZAC  : on ne veut pas d’Avenue  sur   m aux portes de Rocbaron. Il faudra mettre au goût du jour la zone commerciale et économique existante. J’espère que cette crise va resserrer les liens entre les habitants et gommer ce sentiment d’être dans une ville-dortoir. On développera les liens de solidarité en donnant davantage au CCAS.

Siègerez-vous au conseil

(Photo doc V. T.) Dominique Quinchon.