Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les étapes à ne pas rater pour changer de métier
En quête d’une nouvelle orientation professionnelle ? Le grand saut vers l’inconnu ne s’improvise pas. Ne ratez pas les étapes de votre reconversion
Cette période de confinement aura été propice à la réflexion. La crise sanitaire aura eu le mérite de mettre en lumière des professions qui n’étaient jusque-là guère valorisées : métiers sanitaires, mais aussi transporteurs routiers, agriculteurs ou caissières sont devenus les héros de ce nouveau monde. Peut-être leur engagement at-il fait naître des vocations ? À moins que ce ne soit l’incertitude économique qui vous incite à imaginer autrement votre avenir professionnel ? Parce que votre entreprise n’a pas été épargnée par la crise ? Ou tout simplement parce que vous en avez marre de votre train-train quotidien… Qu’importent les raisons, vous voulez changer de métier, donner une nouvelle orientation à votre carrière… C’est possible, mais cela ne s’improvise pas. Pour réussir le grand saut vers l’inconnu, il faut s’y préparer et ne pas rater les étapes d’une telle reconversion.
Bilan de compétences
Lorsqu’on réfléchit à changer de métier, on sait généralement davantage ce que l’on ne veut plus faire que ce que l’on veut précisément faire. C’est pourquoi la première des étapes consiste à réaliser un travail sur soi, pour définir à la fois ses envies et ses capacités. C’est à la jonction des deux que se profile votre nouvelle activité. Pour réaliser un tel bilan personnel, vous pouvez partir d’une page blanche et y noter vos qualités, qualifications et dispositions. Vous pouvez aussi vous faire accompagner par un coach qui vous aidera à réaliser votre bilan de compétences.
Offre et demande
À défaut de savoir encore pour quel métier vous êtes fait, vous aurez ainsi dressé la liste de vos acquis et de vos atouts. La seconde étape consiste à rapprocher cette offre de compétences de la demande, autrement dit des opportunités d’embauche existantes. Pour cela, il vous faudra établir la liste des métiers qui recrutent et des secteurs d’activité qui ont le vent en poupe. Vous devrez tenir compte des spécificités de votre région, si vous voulez y demeure, et vous rapprocher des chambres consulaires et des conseils régionaux pour connaître l’économie de votre territoire. L’enquête de Pôle Emploi sur le besoin de maind’oeuvre (BMO) est aussi un excellent indicateur.
Formation
Une fois que vous aurez choisi votre voie, il faudra acquérir les compétences qui vous font défaut. Pour cela des dispositifs d’aide à la formation vous, tels que le compte personnel de formation (CPF) ou encore la validation des acquis professionnels (VAE). Renseignez-vous sur cet environnement administratif, mais aussi sur la réglementation propre au secteur d’activité que vous convoitez. Surtout si vous envisagez de vous mettre à votre compte. Car il est possible de créer votre propre activité. Le cadre le plus courant est celui de la micro-entreprise. Mais il existe une autre voie qui peut s’avérer payante : la reprise d’une entreprise existante. Chaque année de nombreuses sociétés tirent le rideau faute de repreneur. Un vrai gâchis… Que vous pouvez transformer en opportunité. Pour cela les chambres de commerce et d’industrie, qui aident à la transmission des entreprises, vous seront d’une grande aide. Toutefois, personne ne peut agir à votre place. C’est pourquoi au-delà de la motivation, il vous faudra de la rigueur, pour trouver votre nouvelle activité professionnelle.
Il existe des aides à la reprise d’entreprise. Pour s’y retrouver les chambres de commerce ont mis en place une plateforme dédiée. Rapprochez-vous aussi de votre chambre consulaire. https://les-aides.fr/