Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
P. Codol : « Les cartes sont complètement rebattues » Rougiers
Arrivé en deuxième position lors du premier tour de l’élection le 15 mars, Philippe Codol, adjoint sortant, espère inverser la tendance et obtenir le fauteuil de maire
Lors du premier tour des élections municipales, Philippe Codol avait réuni 35,1 %, derrière Patrice Tonarelli (42,2 %). L’ancien adjoint – soutenu par Gérard Bleinc l’actuel maire qui ne se représente pas – estime que cet entre-deux tours exceptionnel a complètement changé la donne.
Quelle analyse faites-vous des résultats du premier tour ?
Il a été faussé par le Covid, même si nous avons eu plus de % de participation dans le village. Les voix se sont réparties sur les trois listes. J’espérais obtenir un peu plus. Après, on n’a pas vraiment fait de campagne. Ceux qui ont fait une bonne campagne ont eu plus de voix que nous. Maintenant, je ne sais pas à quoi m’attendre au second tour.
Quel regard portez-vous sur le choix proposé aux électeurs de la commune lors de ce second tour ?
Ça devrait se jouer entre la liste de M. Tonarelli et la mienne. La population a les mêmes attentes sur nos deux listes. Les programmes sont pratiquement similaires à quelques exceptions près. Alors que celui de M. Fichben est complètement différent.
Cet entre-deux tours exceptionnel, avec la crise sanitaire, a-t-il selon vous rebattu les cartes ?
Tout à fait. J’étais souvent à la mairie en tant qu’adjoint. J’ai pu voir qu’il y avait des problèmes.
Je pense que les cartes sont complètement rebattues.
Avez-vous modifié votre projet au regard des conséquences de la crise sanitaire ?
Nous avons changé notre manière d’aborder la campagne. On va plus dans la rue, plus au contact. Il a fallu modifier le projet de salle polyvalente. Nous pensons faire un local annexé avec une salle d’attente pour le médecin qui venait sur la commune. Nous avons ajouté le projet d’une navette à SaintMaximin. Avec le Covid, nous avons vu qu’il faudra envisager la rentrée scolaire différemment.
Siègerez-vous au conseil municipal si vous perdez le scrutin du juin ?
Oui bien sûr. Il n’est pas
question que je m’en aille. Je serai un élu, mais pas spécialement un opposant. S’il y a des projets qui me conviennent, je ne vois pas pourquoi je ferais opposition, juste pour dire que je suis de l’opposition. Je participerai aux différents conseils municipaux.