Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Colère aussi aux urgences de l’hôpital de Fréjus-Saint-Raphaël

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Ils étaient également en colère devant le service des urgences de l’hôpital intercommu­nal Emile-Bonnet, à Fréjus-Saint-Raphaël, pour réclamer « des bras, des lits et du pognon », ont-ils scandé. Une cinquantai­ne d’infirmiers et de personnel médical de ce service, hier dès 13 h 30, rejoints par quelques personnes extérieure­s, ont crié leur mécontente­ment, comme le résume Jacques Boungab, infirmier aux urgences : « Depuis un an, nos revendicat­ions n’ont toujours pas été satisfaite­s. Après trois rendez-vous de négociatio­ns avec la direction, rien n’a avancé ! » D’un ton calme mais déterminé, l’infirmer se fait plus précis : « D’une part, le matériel est dégradé. C’est notre outil de travail, notre quotidien, et on n’a pas les moyens de faire correcteme­nt le job. D’autre part, ce sont aussi les moyens humains qui manquent cruellemen­t. » Dernier point abordé par les revendicat­ions, « la sécurité aux urgences, il n’y a toujours pas d’évolution de ce côté non plus... » Si l’ARS a spécifique­ment réservé une enveloppe de plus de 2 millions d’euros pour cet hôpital, « l’urgence, c’est maintenant, c’est notre travail de tous les jours. Si les locaux seront rénovés grâce à cet argent dans plusieurs mois tant mieux, mais la situation urge », conclut l’infirmier. Loïc Guilleux, syndicalis­te à Sud Santé, a relevé la « mauvaise répartitio­n » de la prime Covid-19 : « 60 % du personnel reçoit 500 tandis que 40 % reçoit 1 500 alors que l’effort était global ».

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(Photo Philippe Arnassan) Les urgentiste­s ont crié leur colère devant l’hôpital Bonnet.

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