Jessica Hoët : « Je présente une liste de bon sens » Rocbaron

Se présentant pour la première fois, la candidate du RN est arrivée en deuxième position. Pour le second tour, Jessica Hoët affrontera le maire sortant et Dominique Quinchon

Avec 433 voix, la candidate RN Jessica Hoët, se place en deuxième position lors du premier tour, distanciant Dominique Quinchon de trois petites voix seulement.

Quelle analyse faites-vous des résultats du premier tour ?

Je pense que l’abstention, de l’ordre de  %, a pénalisé beaucoup de candidats. Pour nous, le constat est clair : plus de  % des votants ont montré leur refus de continuer avec le maire sortant. La liste de M. Félix a perdu  voix par rapport à  et celle de M. Quinchon a perdu  voix. Notre score est honorable pour une première candidature aux municipales.

Quel regard portez-vous sur le choix proposé aux électeurs lors de ce second tour ?

De quatre listes au premier tour, il n’y en a plus que trois. Il y a trois offres. La première, celle du maire sortant, et sa politique clientéliste ainsi que sa soif du béton. Même s’il dit qu’il va arrêter les constructions, ce n’est pas ce qu’il va se passer si les Rocbaronnais le réélisent. Il est usé par le pouvoir et ne voit plus les réels besoins de la commune. La deuxième proposition, celle de l’opposant actuel, est une liste plutôt sociale, de gauche. Il a montré son laxisme en tant que conseiller ces six dernières années. Ses beaux projets sur le papier sont irréalisables sans endetter la commune sur une décennie. La troisième proposition, c’est la nôtre. On se considère comme une liste de bon sens, qui redonnera aux administrés la raison pour laquelle ils ont souhaité vivre à Rocbaron, c’est-àdire un cadre de vie agréable pour tous, dans une commune gérée pour eux et non pas pour se servir.

Cet entre deux tours exceptionnel, avec la crise sanitaire, a-t-il rebattu les cartes ?

Oui, ça a rebattu beaucoup de cartes. Pour moi, le maire sortant a surfé sur la vague Covid. Il était dans son devoir d’assurer la protection de la population mais, sans polémiquer, il a joué cavalier seul, sans consulter les conseillers de sa liste. Les “mercis” et les “bravos” ne vont que vers lui. On oublie les bénévoles, les particuliers, des associations, etc.

Votre programme a-t-il changé depuis la crise ?

Non. Cette crise va coûter cher aux communes. Notre programme est réalisable sans dépenses démesurées. On va développer un peu plus des sujets comme l’urbanisme, notre cheval de bataille. Il faut gérer

l’augmentation de la population (assainissement, sécurité, écoles). Un point que nous allons mettre en avant, c’est la conservation de notre patrimoine foncier communal : il est en train d’être dilapidé. L’ancien centre technique et la cave coopérative sont prévus pour des lotissements et des logements. Nous allons également maximiser la communication avec le porte-à-porte, les réseaux sociaux (lbspr.canalblog.com) et une chaîne You Tube.

(Photo doc G. R.) Jessica Hoët.