J.-C. Félix : « Toujours reconnu comme un leader » Rocbaron

Le maire sortant se présente au second tour après un premier tour lui ayant donné 44,26 % des voix. Le 28 juin, le candidat sera opposé à deux autres listes très « différentes »

Assis dans le fauteuil de maire depuis 1995, Jean-Claude Félix aborde ce second tour avec « sérénité ».

Quelle analyse faites-vous des résultats du premier tour ?

Le  mars dernier, notre liste « Une équipe, une passion, Rocbaron » a été placée en tête. Avec  points d’avance sur les concurrents. Ce score est honorable et prometteur, d’autant qu’il y avait quatre listes. Bien évidemment, j’aurais préféré faire  % de plus. On aborde ce second tour avec sérénité et confiance parce que j’ai derrière moi une équipe renouvelée, déterminée et unie, volontaire pour porter mes projets novateurs dont le bien-vivre à Rocbaron.

Quel regard portez-vous

sur le choix proposé aux électeurs de la commune lors de ce second tour ? Nous avons désormais trois listes politiquement différentes puisque les têtes de liste revendiquent une étiquette. Mme Hoët, c’est le Front national et M. Quinchon, c’est une liste socialiste. Les critiques infondées et mensongères de la candidate du Front National et la fusion des autres listes sont le fruit de l’inexpérience et de rancoeurs partisanes. Je tiens à dénoncer ces comportements qui n’ont pas leur place dans un débat républicain et donc respectueux.

Cet entre-deux tours exceptionnel, avec la crise sanitaire, a-t-il selon vous rebattu les cartes ?

On entre dans une ère nouvelle, une nouvelle dimension sociale et économique. Plus rien ne sera comme avant. Ça ne veut pas dire que ce sera moins bien. La crise a révélé nos faiblesses et nos forces. L’association des ingéniosités et des expériences a permis de donner à tous les administrés des services de proximité en toute sécurité. Je tiens à souligner l’élan de solidarité des nombreux bénévoles. Nous avons agi avec rapidité dans cette crise en mobilisant tous les services municipaux. Des actions seront poursuivies. On va soutenir le commerce de proximité. Concernant l’urbanisme – c’est làdessus qu’on m’attaque – toute l’équipe se porte garante de l’application du Scot, c’est-à-dire , % de construction et , %, c’est pas grand-chose. Tout ce qui est en cours va se poursuivre. On respectera le quota. Maintenant, ce que je veux faire c’est former une relève d’élus expérimentés et disponibles. La transmission fait partie de mes gênes et de mon éducation.

Siégerez-vous au conseil municipal si vous perdez le scrutin du  juin ?

Je ne voudrais pas que ma réponse soit traduite comme pompeuse ou prétentieuse mais, depuis mon enfance, on m’a toujours reconnu comme un leader. J’étais le chef

(Photo doc Hélène Dos Santos) Jean-Claude Félix.