Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
De nouveaux engins pour les services techniques
Depuis plusieurs années, la commune investit dans les moyens matériels pour permettre aux agents d’améliorer l’efficacité de leur action et réduire la pénibilité du travail. Les dernières acquisitions sont d’importance. Il s’agit d’abord du renouvellement de deux engins destinés à l’entretien de la voirie communale. La nouvelle balayeuse, un engin puissant (167 000 euros), remplace l’ancienne machine qui a parcouru les rues de la ville durant vingt ans. Elle est pourvue d’un nettoyeur à haute pression et d’un aspire-feuilles pour faciliter le travail des techniciens de voirie. Le nouveau tracteur est équipé de viabilité hivernale et d’un broyeur d’accotements, (52 200 euros). Les équipes techniques sont impliquées au quotidien sur le territoire pour assurer la qualité et la propreté des espaces et bâtiments publics. Le travail effectué par les agents s’organise autour de domaines d’activités divers nécessitant des compétences variées. L’équipe – composée de 12 agents de terrain et pilotée par deux responsables d’équipe – assure au quotidien des travaux d’entretien du village (balayage manuel et mécanique, nettoyage du mobilier urbain…), des travaux en régie (peinture, plomberie, maçonnerie dans les bâtiments communaux), les plantations et l’entretien des espaces verts et le montage et démontage des festivités. Une grande partie des interventions des services techniques est malheureusement provoquée par des actes d’incivilités, gênant leur capacité d’action dans la mise en oeuvre de nouveaux projets.
Les faits sont têtus et la décroissance manifeste, « d’année en année », comme l’a remarqué le maire, Thierry Bongiorno, lors du deuxième conseil municipal de la mandature. Ce constat a également été établi par les services communaux qui ont pointé le phénomène avec davantage d’acuité encore lors des premiers travaux de requalification de la place de la Victoire. « Ace moment, on a proposé de délocaliser les étals au Pré des Aires, mais la plupart des marchands ont refusé… » Certains commerçants non sédentaires sont alors partis vers d’autres marchés alentour. La fin du confinement, avec les restrictions, a confirmé cette donne. Pour relancer l’intérêt et sortir d’une concurrence jugée néfaste avec Pignans, le jeudi, les élus gonfaronnais ont décidé d’avancer d’un cran le marché. De le passer au mercredi. D’autres
jours avaient été proposés, mais le lundi, au lendemain du week-end, est sans intérêt ; le vendredi, les habitudes sont prises au Luc ; le samedi, l’attraction s’oriente sur Brignoles… Le syndicat des commerçants ambulants a été, légalement, consulté. « Son accord est acquis » faute de réponse durant le mois suivant le courrier daté du 12 mai. La date d’effet est prescrite au 1er juillet. « Il faut le préciser, commentait le premier élu, cette désaffection n’est pas due à la configuration des lieux, ni aux équipements mis à disposition des forains ou des usagers (d’autant moins depuis que la place a été entièrement rénovée), ni à l’absence de stationnement… » Le temps que les clients prennent de nouvelles habitudes et il sera opportun de dresser un premier bilan en fin d’année…