Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Des rendez-vous gastronomiques tout l’été sur le cours Louis-Blanc
Le syndicat FO souhaite rencontrer la nouvelle maire de La Seyne afin d’évoquer avec elle le dossier Cnim, entreprise qui emploie toujours un millier de personnes ici et dont la situation financière est tendue. « Nous allons formuler une demande de rendez-vous en mairie afin d’expliquer la situation et notre position sur l’avenir de l’entreprise », explique Jean-Pierre Polidori, secrétaire du comité social et économique (CSE) et délégué syndical Force Ouvrière de Cnim. Certes, FO sait que JeanPierre Colin, le (futur) premier adjoint de Nathalie Bicais, s’est prononcé contre une entrée de l’État au capital de Cnim, comme souhaité par le syndicat. «Ilfaut respecter toutes les positions et expliquer pourquoi notre demande est la seule à même d’éviter une casse sociale », estime le représentant du personnel.
«Une bouffée d’oxygène de très court terme »
Pour mémoire, le tribunal de commerce de Paris a validé, le 23 juin, le protocole financier qui permet à Cnim de bénéficier de 44 millions de prêts afin de surmonter les difficultés liés à la défaillance, l’an dernier, d’un partenaire britannique (nos éditions précédentes). Mais selon FO, la solution adoptée n’est qu’une « bouffée d’oxygène de très court terme ». Raison pour laquelle le syndicat demande une prise de participation de l’État dans le capital du groupe. « On ne demande pas une nationalisation, mais une intervention partielle et temporaire, explique JeanPierre Polidori. C’est nécessaire sinon l’entreprise ne pourra pas rembourser en un an les 44 millions qui lui sont prêtés dans le cadre du protocole financier. Et si tel était le cas, la vente à la découpe serait l’ultime recours ».
« Pas d’investisseurs chinois »
Du reste, le syndicat se dit toujours inquiet de la possible arrivée d’investisseurs chinois, comme cela a été évoqué. « Cela présente des risques et surtout, cela ne correspond pas aux projets de réindustrialisation de la France évoqués par le président Macron lors de la crise sanitaire ». La meilleure solution, selon FO, serait le recours à «des investisseurs capables de reprendre les deux secteurs d’activité de Cnim – environnement et systèmes –. Sinon, ce sera le démantèlement de l’entreprise, à savoir le pire scénario en termes de conséquences sociales ».
Se régaler et se divertir, tout en permettant aux commerçants du coin de remplir un peu leur tiroir-caisse. Telle est l’occasion qui est donnée à tous, avec le nouveau rendezvous proposé par la Fédération du commerce seynois. A partir de samedi soir (puis un samedi sur deux durant tout l’été), l’opération « A table sur le cours LouisBlanc » propose un menu associant repas, concert et animations pour les enfants. « En réalité, explique Mickael Leroy, président de la Fédération du commerce seynois, c’est la fête de la mer, que nous organisions précédemment sur le cours Louis-Blanc, qui change de nom et qui évolue. Sont en effet associés cette année l’ensemble des restaurateurs et traiteurs – une bonne douzaine - installés sur le cours, qui proposeront des repas à déguster sur place. Nous pourrons également accueillir des pêcheurs de Saint-Elme qui viendront, par exemple, avec des daurades grillées à déguster ». Cette formule “enrichie” permet « d’élargir les propositions gastronomiques et de faire participer plus de professionnels. Le but étant aussi, ne nous le cachons pas, de faire travailler les métiers de bouche qui ont souffert durant la crise sanitaire. Chacun des restaurateurs pourra ainsi montrer son savoir-faire, et faire découvrir des produits de qualité. Certains travailleront ensemble, comme “L’avenue des saveurs” et “La Fabrique de pâtes fraîches”, qui proposeront des pâtes à l’encre de seiche Je préparerai aussi des encornets farcis, des moules frites, de la paella... », précise le traiteur Mickael Leroy.
Un concert de jazz samedi soir
Du point de vue de l’organisation, le principe reste le même que lors de la fête de la mer. Tables et chaises (plus de trois cents) seront mis à disposition par la ville et réparties sur le cours. Un dispositif qui devrait assurer la convivialité, tout en évitant trop de promiscuité. D’autant que l’ambiance ajoutera au côté festif. Des animations pour les enfants seront mises en place, avec notamment des structures gonflables. Et pour tous, une musique d’ambiance accompagnera le début de soirée. Dans la continuité, un groupe jouera en live sur une scène installée sur la partie basse du cours Louis-Blanc (estrade et sono sont également prêtées par la ville). Pour la première soirée, samedi, c’est le Piero Lannetti quartet (jazz) qui est convié (il reviendra d’ailleurs le samedi 1er août) . « Pour les autres rendez-vous de l’été, nous aurons du jazz manouche, des variétés, de la musique brésilienne… Les gens qui le souhaitent pourront danser, complète l’organisateur. Et on espère que ceux qui avaient apprécié ces rendez-vous l’an dernier nous rejoindront à nouveau ». Peu de doute à cet égard, la recette qui marie convivialité et gastronomie locale sous les étoiles est toujours très appréciée ! « A table sur le cours Louis-Blanc », les samedis et juillet, puis les samedis et août, de h à h sur le cours Louis-Blanc