Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
L’abbé Dieudonné Massoma nommé curé
Le père Dieudonné chargé d’une communauté de paroisses dans le centre Var est (de nouveau) affecté à Draguignan. Il prendra sa mission dans le courant de l’été
Après 28 ans de sacerdoce le père José est exaucé, il se consacrera désormais à un ministère dédié à la prière, au service et à l’offrande. Pour lui succéder l’abbé Dieudonné Massoma vient d’être nommé curé de Draguignan. Il prendra sa charge dans le courant de l’été. Le père Massoma n’est pas un inconnu à Draguignan puisqu’il a été vicaire il y a quelques années dans la commune.
Curé des paroisses du Val et de Vins
À 51 ans, originaire du Cameroun, le père Dieudonné Massoma a fait ses premiers pas dans le diocèse de Fréjus-Toulon en 2003. Ordonné prêtre le 27 juillet 1996, pour le compte d’un diocèse au Cameroun appelé Edéa où il a travaillé pendant 10 ans, il a ensuite été affecté au Maroc (2003-2009), avant de traverser la Méditerranée pour arriver à Draguignan en 2009 où il a été vicaire pendant trois ans. Il a ainsi commencé son ministère à la paroisse dracénoise réalisant ses premiers pas de missionnaire. La ville ne lui est donc pas inconnue même s’il confie « ne pas connaître encore tous ses contours ». Incardiné en 2012 par l’évêque du diocèse de Fréjus-Toulon Monseigneur Dominique Rey, le père Dieudonné quitte la capitale de l’artillerie pour rejoindre le centre Var en 2013. Nommé curé des paroisses du Val (Notre Dame de L’Assomption) et de Vins-sur-Caramy, il est également curé doyen de la zone pastorale de Brignoles. En 2017, il est affecté à Garéoult où il a la charge de cette communauté de paroisses. Il rejoindra en septembre Draguignan, succédant au père José. « Cette affectation m’a réellement surpris. Je n’ai passé que trois ans à Garéoult », confie le père Dieudonné. Ce dernier prend ses fonctions avec beaucoup d’humilité, et poursuivra ce que le père José a mis en place. « Le père José restera sur place, le relais va ainsi se passer dans de bonnes conditions. » Le père Dieudonné devra gérer la pastorale dite « classique » avec le report lié à la crise sanitaire de nombreuses communions et baptêmes programmés à l’automne. « La célébration n’est pas la tâche la plus difficile lorsqu’il y a eu une bonne préparation », précise-t-il. Prêtre depuis 24 ans, d’un côté et de l’autre de la Méditerranée, il bénéficie d’une solide expérience. Évoquant ces dernières semaines et la réouverture des églises, il confie que les « chrétiens catholiques attendaient ce moment avec beaucoup de joie et d’espérance. Il y a eu quelques frustrations qu’elle n’intervienne pas plus tôt. Les fidèles ont pris d’assaut les édifices religieux, tout en respectant les gestes barrières et la distanciation sociale. »