Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
La crèche de La Tour voit grand
Nouvelles structures d’accueil pour les tout-petits, réhabilitations de crèche, aide à la parentalité, guichet unique… L’agglo a transformé la prise en charge de la petite enfance
Cela fait trois ans maintenant que la compétence petite enfance a été reprise en mains par l’agglomération Provence verte. Romain Debray, maire d’Entrecasteaux et vice-président chargé de la petite enfance au sein de l’intercommunalité, fait le point sur l’évolution du secteur.
Quels sont les principales réalisations et projets pour la petite enfance en Provence verte ?
A la naissance de l’agglo, nous avons commencé par établir un diagnostic, en relation évidemment avec nos financeurs que sont la Caf, la Région et le Département. Cela nous a permis d’établir un schéma de développement et de faire des choix. Deux structures ont depuis vu le jour : la micro-crèche d’Entrecasteaux et la crèche de Forcalqueiret. Nous ne nous arrêtons pas là puisqu’une crèche est en travaux à Brignoles (lire cidessous), le permis de construire de celle de Tourves vient d’être délivré et celle du Val devrait pouvoir ouvrir ses portes d’ici deux ans. Nous réhabilitons également des structures vieillissantes. Ce sera le cas àRocbaronetNans-les-Pins.
Quel est votre but ?
Nous souhaitons satisfaire toutes les demandes. Le guichet unique que nous avons mis en place tient une place importante pour y parvenir. Avant, les parents devaient appeler chaque structure pour demander une place. Aujourd’hui, nous avons une vision globale. Cela nous permet d’orienter les demandeurs vers des gardes collectives ou individuelles selon les besoins. Grâce à ce dispositif, les listes d’attente ont fondu.
Quelle est l’importance d’avoir une bonne gestion de la petite enfance sur un territoire ?
Etre en mesure d’apporter une réponse à tous les parents qui cherchent une solution de garde renforce l’attractivité du territoire. C’est une réelle plus-value. Nous souhaitons aller plus loin et travaillons actuellement sur le maillage pour obtenir une meilleure répartition des places.
Que faites-vous pour les assistantes maternelles ?
Nous avons une liste précise de toutes les assistantes maternelles. Nous connaissons leurs spécificités. Cela nous permet d’envoyer vers elles les parents qui ont des contraintes particulières, comme le personnel soignant. Nous avons également créé un Relais assistantes maternelles itinérant. Cela permet à ces professionnelles de sortir de l’isolement et d’échanger avec une animatrice.
Vous avez beaucoup investi pour le bien-être des enfants. Avez-vous également travaillé sur le celui des familles ?
Nous misons beaucoup sur le soutien à la parentalité. Pour cela, nous travaillons avec le centre social du Val d’Issole, le centre MartinBidouré de Saint-Maximin et AFL transition. C’est
important pour les parents de pouvoir se retrouver, échanger... Nous voulons d’ailleurs étendre l’offre dans la partie haute de la Provence verte. C’est un véritable investissement pour l’avenir. Développer le lien parents-enfants évite des drames. Cela permet également de guider des parents qui ont du mal à s’en sortir et dont les enfants deviennent parfois difficiles.