Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les festivités provoquent le débat au conseil municipal
La dernière séance du conseil municipal, en la salle des fêtes, a attiré une fois encore ce vendredi un public fourni. Il était demandé au conseil de déléguer au maire un certain nombre de ses attributions pour la durée de la mandature, à charge pour lui de faire le compte rendu de ses décisions lors de chaque réunion du conseil. Il était repris les mêmes 23 délégations qu’en 2014. Dès lors, Catherine Michel, de l’opposition, demandait que les limites soient fixées sur certains alinéas. Les limites ont été fixées, et le conseil a entériné cette délégation.
Indemnités aux élus
Il était demandé au conseil de prévoir quatre types d’indemnités (maire 51,43 %, du 1er au 4e adjoint 21,10 %, du 5e au 8e adjoint 12,86 % et pour 5 conseillers délégués 8,67 %), le maire précisant que « les adjoints ont vu à la baisse leurs indemnités au profit des conseillers avec délégations ». Catherine Michel et Julien Dridi faisaient remarquer au maire que « les délégations attribuées aux élus n’ont pas été dévoilées »et Catherine Michel d’ajouter qu’« il y a une augmentation de l’enveloppe de 4 000 euros ». Nicolas Brémond répondait que la baisse qu’il annonce est « par rapport aux indemnités maximales autorisées par la législation ». Puis énonçait les délégations des adjoints et des 5 conseillers délégués (lire ci-contre). Le conseil approuvait (5 voix contre) cette délibération.
Le conseil approuvait également les choix du nombre de membres sur l’ensemble des 19 commissions et autres. Le conseil approuvait à l’unanimité les décisions suivantes : convention avec le conseil départemental relative à l’assistance technique à l’exploitation des stations d’épuration ; approbation du rapport de la CLETC ; participation au groupement de commande SymielecVar. A l’heure des questions diverses, Catherine Michel demandait que les délais de convocation et des pièces du rôle du conseil soient adressés dans les délais légaux. Nicolas Brémond répondait qu’« une application informatique va être mise en place, à charge pour chacun de la consulter ». Julien Dridi demandait des nouvelles
quant à l’ouverture de la piscine. Si la municipalité « a bien envisagé l’ouverture avec le service animation jeunesse », observait le maire, « les titulaires du BAFA actuels n’ont pas la qualification « piscine », contrairement à l’an dernier ».
Piscines et festivités font débat
De plus la municipalité « ne dispose pas du personnel communal pour assurer les mesures d’hygiène faisant suite au Covid (désinfection) ». Catherine Michel estimait que le nombre d’agents nécessaires a été surévalué. Julien Dridi poursuivait ce débat sur les animations et le feu d’artifice annulés, reprochant au maire « de ne pas vouloir faire les festivités sur la place du château mais dans le village. C’est voué à l’échec et on en reparlera ».
Le maire répliquait que « le feu d’artifice sera tiré de l’esplanade le 19 août, après la commémoration de la Libération du village », précisant toutefois que « le préfet peut interdire ces manifestations jusqu’à 48 heures à l’avance ».Et pour les festivités au sein du village, il rétorquait qu’« en effet, on en reparlera » et de préciser que l’ancienne majorité « a engagé 19 000 euros pour des festivités improbables dans les conditions sanitaires actuelles », et que « cet engagement a été pris le 26 juin, soit deux jours avant le second tour des élections ». « C’est faux », lançait Catherine Michel, expliquant que ces programmations étaient déjà prises lorsqu’elle a pris sa retraite au 1er mars. Le maire de préciser que « l’engagement a été pris le 26 juin » et qu’il tenait les documents à disposition du conseil.