Revisitée, la fête locale séduit

Avec « Montf’art de rue », exit les flonflons du bal musette et le choc sonore des carreaux à la pétanque... La fête traditionnelle a pris une autre tournure. D’aucuns s’en plaindront peut-être mais il faut reconnaître que les responsables de l’Office montfortais d’animations ont gagné leur pari : l’engouement du public pour les nouvelles activités proposées a été manifeste, et il a marqué la pertinence des choix opérés. Pour contenter tout le monde, peutêtre faudra-t-il réinviter les boulistes lors d’une prochaine édition ? L’avenir nous le dira... Tout a commencé vendredi avec la fête foraine qui a réjoui les plus petits mais aussi les grands pendant trois soirs. Autos tamponneuses, tir, pêche au canard, friandises, etc. presque tout y était comme au bon vieux temps. Samedi soir, le groupe «TresHombreClub»a animé un concert dynamique et de bonne facture qui a égayé la placette de la cité du Commandeur. Pas de bal – Covid oblige – et on notera que tout avait été prévu lors de ces festivités pour tenir le virus à l’écart : inscription à l’entrée, gel hydroalcoolique à disposition et port du masque recommandé. Des précautions acceptées de bonne grâce finalement. Le dimanche, des animations ont émaillé la journée que ce soit au coeur de la Grand-Rue ou dans le jardin de la mairie. L’atelier marionnettes a fait preuve d’inventivité à base d’objets récupérés. « Jeux d’azur animations » avait dressé des tables avec des jeux en bois traditionnels fort prisés par les participants. Il était également possible de faire l’emplette de livres et de tableaux. Sans oublier buvette et petite restauration sur place. Sur le podium, un fakir courageux croulait sous une pluie de tessons de verre dont il se caressait le visage sans en paraître affecté le moins du monde. Puis, dans un grand platane, deux jeunes acrobates tournicotaient avec élégance en défiant les lois de l’équilibre. Le tout sous le regard d’une assemblée nombreuse et apparemment comblée si l’on se fiait aux applaudissements. Un peu à l’écart se tenait un cabinet aléatoire de soins artistiques avec au programme « voyance imprévue » ou encore « sieste enchantée » ; une belle thérapie somme toute en ces temps troublés. La chorale du Caméléon a fourni une belle prestation et la compagnie « Le Cri du sonotone » a décliné son « duo burlesque à moustache ». Un spectacle étonnant et enlevé. Et en bonus, un petit orchestre a offert quelques notes d’adieu. Bref, un bien agréable week-end festif qui s’est clôturé avec un magnifique feu d’artifice. Un grand bravo à toute l’équipe de l’OMA et à sa présidente Stéphanie Crolard Urbach qui peut se réjouir à juste titre de ce succès. À l’an prochain !

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Le jeune Clément aux prises avec le labyrinthe proposé par « Jeux d’azur animation ».

Pluie de tessons de verre sur l’imperturbable fakir.

La compagnie « Les Têtes Bêches » à l’oeuvre.

(Photos M. Li.) Concert par le groupe « Tres Hombre Club ».