Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Plan canicule : le CCAS anticipe
Depuis 2003 et cette première moitié de mois d’août épouvantable, la France sait ce que canicule veut dire. Et implique. Dans les villes et les contrées les plus reculées. Rurales aussi. « Quand on voit comment l’été se présente, après des mois de confinement qui plus est, on est très vigilant », commente le maire, Michel Mondani. Ici, au pied des châtaigneraies, on a donc pris les grimpées de mercure pour de sérieux avertissements. Valérie Reynier, adjointe déléguée au comité communal d’action sociale, atteste : « Un été chaud, c’est dans l’ordre des choses. Mais on craint que les températures nocturnes ne s’écartent pas beaucoup des moyennes diurnes. Alors, on essaie d’anticiper cette possible canicule... » Les packs d’eau de source s’empilent dans le local du comité des fêtes, bordant la cour de la mairie. Portés par des bénévoles, comme bien des choses se font dans le village. La quatrième adjointe, en compagnie, notamment, de Nicole Milési, Chantal Garcia et François Griffon, est donc montée au créneau. « On a commencé avant le week-end dernier. Le plan canicule n’est pas encore lancé officiellement mais on ne peut pas se permettre d’être à la traîne (...) On commence à rencontrer les administrés de plus de 75 ans. Mais aussi des personnes seules ou que l’on peut estimer vulnérables.
Sans proche parent sur place. On explique les risques, les gestes à adopter, les mesures à engager - se ventiler, manger suffisamment, fermer les volets le jour (...), donner et prendre des nouvelles de ses proches. On a donné les coordonnées à contacter (1) en cas de besoin ou de doute. Mais tout le monde n’est pas capable de déceler des signaux d’alerte (2). On fait au mieux de nos possibilités avec nos moyens modestes... » La prévention passe par la proximité et le contact. Le CCAS, persuadé, a pris les devants avec un élément inestimable : la connaissance de tous les siens. Pour veiller au bien-être de tous.