NICOPOLIS VOIT TOUJOURS PLUS GRAND

L’association d’entrepreneurs « Nicopolis Avenir » souhaite davantage fédérer et peser plus sur les décisions prises. Projets d’extension, usine de valorisation de déchets, accès routiers, travaux en vue... La zone concentre aujourd’hui plus de   empl

Un peu comme un symbole, c’est à quelques mètres du site de l’antique parc MiniFrance, symbole d’une autre ère du parc Nicopolis, qu’avait lieu ce lundi soir l’assemblée générale de l’association Nicopolis Avenir. Dans les locaux du cabinet d’expertise comptable Ballatore & Chabert, la structure a entamé un changement de stratégie, vers plus d’ambition. « On souhaite se développer, en rassemblant davantage d’entreprises de la zone », explique le président Olivier Riandée. Ainsi, sur les plus de 300 entreprises basées à Nicopolis, un peu moins d’une cinquantaine seulement adhèrent à l’association d’entrepreneurs, malgré un tarif d’adhésion très (trop ?) abordable, à 180 euros. « Si la cotisation est basse mais que vous n’expliquez rien, quel intérêt ? » s’interrogeait Didier Brémond, maire de Brignoles et président de l’agglo Provence verte, pour encourager l’association dans cette voie. « Il faut faire savoir ce que vous faites. Un tournoi de pétanque, évidemment c’est sympa et ça participe au lien… Mais cela ne suffit plus. Il faut du professionnalisme ».

Un renfort pour la gestion, l’animation

Pour fédérer davantage, « nous avons fait appel à une professionnelle bien établie sur le territoire, Servane Grisot, gérante de “Com’ en Provence”, qui animera l’association et le réseau », explique Olivier Riandée. « Elle aura pour missions la gestion de l’association – notamment les relances de cotisations, demandes de subventions ou encore mise en place de partenariats –, l’organisation d’événements, de rencontres entre adhérents, la création d’outils de communication, le développement de la solidarité entre entreprises ou encore de faire le lien avec les institutionnels ». Ce dernier point est ainsi très important. « Pour travailler efficacement avec nos partenaires institutionnels, il est indispensable que les entrepreneurs se fédèrent dans notre structure : ainsi, celle-ci recensera mieux les besoins des entreprises de la zone, et sera également plus forte et plus crédible dans la discussion .» Poids lourd économique incontestable – et dynamique – à l’échelle régionale, la zone de Nicopolis et ses patrons entendent désormais franchir un cap en terme de représentativité et d’image.

Environ  entreprises sont basées à ce jour à Nicopolis, représentant  emplois. Et la croissance ne devrait pas se démentir ces prochaines années.