Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Faire entrer les territoires dans la Constitution
Une fois élu, Hubert Falco a fait l’éloge du mandat municipal et des hommes et femmes qui l’exercent : « Notre parti, les maires, c’est le parti de l’humain. Nous les maires ne sommes pas des élus comme les autres. Nous devons conjuguer au service de l’intérêt général, travail, bon sens et pragmatisme. Un maire doit prévoir, s’adapter, rassurer, assurer, anticiper, organiser, écouter, dialoguer et assumer… Qu’il soit maire d’une grande ville ou d’un petit village rural, et parfois même assumer les décisions des autres. Assumer, c’est ce que nous avons tous fait durant cette terrible crise sanitaire ». Sa profession de foi est claire : il s’engage à « faire entendre notre département, nos territoires. Les faire respecter, comprendre, entendre (...) à l’heure où il est question de lancer une nouvelle étape de la décentralisation, ce dont nous ne pouvons que nous réjouir tant les enjeux sont importants et les besoins de nos concitoyens de plus en plus pressants ». Un souhait résumé par une formule (« la France des territoires, écrivons-la dans la
Constitution ») et des attentes : le principe de concertation et de compensation financière intégrale des compétences exercées au nom de l’État, l’assouplissement des règles des marchés publics pour favoriser les circuits courts et le tissu économique local en modifiant les seuils, le bénéfice pour les communes du statut d’acteur majeur dans un système décentralisé. « Pour tout cela, il faut d’abord refonder une relation de confiance entre l’État, les collectivités et les territoires ».