Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les usagers de la gare des Arcs satisfaits
L’association des usagers de la gare des Arcs-Draguignan (AUGAD) a réagi aux annonces de Jean-Baptiste Djebbari. Son président, Michel Dupart, indique : « Nous nous réjouissons du rétablissement du train de nuit Nice-Paris. Dans le passé ce train s’arrêtait aux Arcs et il a toujours été très fréquenté. Il permettait à nombre de voyageurs d’économiser une nuit d’hôtel, et de se rendre à Paris pour une réunion ou pour affaires avec retour en soirée. Nous demandons évidemment son rétablissement et son arrêt en gare des Arcs ». L’AUGAD est aussi « favorable au maintien et au développement des petites lignes. Tout comme au développement du fret ferroviaire ». L’association rappelle ses revendications : « Concernant le TGV Les Arcs-Paris, nous réclamons depuis plusieurs années le rétablissement d’un arrêt en gare des Arcs en fin de matinée ou début d’aprèsmidi (TGV passant aux Arcs vers h ou TGV vers h ). La demande est très forte, il était très fréquenté quand il s’arrêtait ». Elle est active sur tous les fronts, notamment celui des trains express régionaux (TER). Ses adhérents ont protesté contre la suppression d’un TER rapide Nice Marseille pour le service . «Ce TER s’arrêtait aux Arcs à h et arrivait à Toulon à h . Il permettait aux usagers habitant Saint-Raphaël de se rendre à leur travail à Toulon avant heures. Pour le service nous réclamons son rétablissement indispensable aux travailleurs » précise le président. Quant aux ascenseurs de la gare : « Ils sont trop souvent en panne, comme actuellement, avec un délai de réparation inacceptable, parfois plusieurs mois, alors que la promesse était de heures ». Les usagers de la gare des Arcs-Draguignan ont manifesté, tout comme les personnels de la SNCF, pour conserver les guichets : « Après de fortes mobilisations et les initiatives de la communauté d’agglomération, ils ont été maintenus en gare des Arcs et à Draguignan, rappelle M. Dupart. Nous nous en réjouissons mais restons inquiets pour l’avenir ».