Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
DES DOSSIERS STRUCTURANTS POUR LE TERRITOIRE Projet TechnoVar Plan local de l’habitat
« Je me suis engagé auprès du Sived, et le projet se fera », lançait le président Didier Brémond au sujet du projet d’usine de traitement et de valorisation des déchets. « Par contre que ce soit clair : ce ne sont pas les maires des communes voisines, et encore moins ceux qui sont en dehors de la Provence verte, qui vont me dicter ce que nous avons à faire ! » Si André Guiol, président du Sived-NG et vice-président de l’agglo en charge des déchets, admettait « cette pression subie par les deux autres territoires » (), il soulignait « qu’on n’a pas perdu de temps en , il y a eu des études notamment. Il est nécessaire que les territoires s’entendent et continuent à travailler ensemble pour que le projet voie le jour au plus vite. »
Fruit d’un travail de longue haleine, porté notamment par Jean-Pierre Véran, le programme local de l’habitat (PLH) a été adopté hier. « Pour un grand nombre d’entre nous, le PLH était synonyme de quotas de logements sociaux », rappelait le maire de Cotignac. « Mais nous avons saisi cette opportunité de porter un projet en lien avec toutes les autres compétences : développement économique, transports et préservation de l’environnement ». Jean-Pierre Véran expliquait que « les communes disposent désormais d’une véritable boîte à outils ».« Dès novembre, si tout va bien, le “permis de louer” sera mis en place à Brignoles et SaintMaximin, deux communes tests, avant sa probable généralisation future », précisait Didier Brémond. Le maire de Tourves, JeanMichel
Constans rappelait tout de même « les obligations des communes de plus de habitants en termes de construction de logements sociaux ». Les communes de Provence verte, exemptées à ce jour, auront tôt ou tard à s’y conformer, avec un risque d’amende pour les mauvais élèves... A noter que Didier Brémond a glissé la proposition « d’un petit PLUi (plan local d’urbanisme intercommunal), entre nous, pour avoir des vues globales sur nos territoires ». Après que Eric Audibert a fait observer que « cette transversalité est nécessaire, et le Scot existe déjà aussi », Didier Brémond indiquait que ce document « est à revoir aussi, notamment en termes d’objectifs démographiques ».