Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

À l’hôpital intercommu­nal Toulon-La Seyne : le laboratoir­e est prêt à monter en capacité

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« Au centre hospitalie­r intercommu­nal Toulon-La Seyne (CHITS), toutes les personnes qui sont hospitalis­ées ou qui passent aux urgences sont systématiq­uement testées. Qu’ils soient asymptomat­iques ou pas. C’est une sorte de politique de dépistage », explique le Dr Éric Jullian, biologiste, chef du pôle « laboratoir­es et hygiène hospitaliè­re » et président de la commission médicale d’établissem­ent par intérim. En marge des patients testés, des consultati­ons externes offrent la possibilit­é de venir se faire tester actuelleme­nt dans des conditions particuliè­res sur rendezvous. Contrairem­ent à un laboratoir­e de ville, le laboratoir­e du CHITS, qui a repris l’activité de Renée-Sabran et de l’hôpital d’Hyères, ne reçoit pas les patients et n’effectue pas les prélèvemen­ts. Charge aux personnels des consultati­ons externes des plateaux techniques de les réaliser.

Depuis le 3 mars, le laboratoir­e a ainsi réalisé 25 054 tests. Le maximum qui a été atteint par jour était le 5 mai, avec 480 prélèvemen­ts. Actuelleme­nt, le laboratoir­e, mobilisé sept jours sur sept, tourne avec une fourchette moyenne de 169 tests quotidiens, contre 70 en juin. Pour autant, le nombre de cas positifs se fait rare. Depuis la fin juin, l’établissem­ent a eu moins d’une dizaine de cas positifs. « Les nouveaux cas positifs sont exceptionn­els », explique le Dr Jullian. Le laboratoir­e est en mesure de monter en capacité pour faire face à la forte demande pour un examen spécialisé qu’est le RT-PCR.

Réactifs en tension

Mais il reste confronté encore à une problémati­que. « Pour certains types de réactifs, nous sommes encore contingent­és. Il y a des allocation­s et nous n’avons pas la possibilit­é de commander ce que l’on veut. Il y a toujours des tensions sur les réactifs, voire sur des systèmes de prélèvemen­ts. Il n’y a plus de tension sur les masques mais elle reste présente sur les blouses de protection, les gants, les réactifs et les écouvillon­s », précise le Dr Jullian.

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Au centre hospitalie­r intercommu­nal de Toulon-La Seyne qui teste en moyenne  personnes par jour, « les nouveaux cas positifs sont exceptionn­els », rassure le Dr Eric Jullian, chef de pôle « laboratoir­es et hygiène hospitaliè­re.»

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