Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
La direction répond
Hier matin, avant de recevoir le personnel, Johan Cabrita, a répondu à chaque point : « Cette situation est inédite. En juillet, un CSE a eu lieu sans qu’on ne nous fasse part de problèmes. » « Les revendications sont hors convention collective à l’exception des repos modulatoires signés en . Nous avions proposé de les renégocier pour qu’ils soient versés à la fin de chaque mois, ces négociations n’avaient pas abouti. » « Le taux horaire a été augmenté en août , hors convention collective, suite à des discussions avec les syndicats nationaux. » « Les nuits et jours fériés, comme les pauses sont des revendications hors du cadre de la convention collective. » « Nos tarifs sont fixes depuis régis par la sécurité sociale. On ne peut pas augmenter comme on le voudrait. Nous sommes régis par les conventions des transports routiers mais le côté sanitaire est du ressort du ministère de la Santé. Notre métier est difficile, soumis à des aléas et sous-rémunéré. Un déménageur qui transporte le même poids est payé deux fois plus. On est la dernière roue du carrosse dans le médical. J’essaye de le faire revaloriser en tant que représentant syndical au niveau national. Faire basculer le métier vers la santé. Mais on n’a plus les moyens de tout donner. Équilibrer les comptes est déjà compliqué. Je ne sais pas comment on va finir l’année avec deux mois de perte et les règles à venir. »