Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« Un retour des activités dans le courant de l’hiver… »
Construite en par des Vietnamiens venus combattre aux côtés des soldats français durant la Première Guerre mondiale, la pagode Hông Hiên servait de refuge à ces enfants du Vietnam, basés au Camp Lecocq, et donc éloignés de leur terre natale et d’un lieu de culte dédié à la mémoire de leurs camarades tombés au champ d’honneur. Les derniers travaux de rénovation et d’agrandissement ont été réalisés en . Depuis, la pagode demeure un Haut-Lieu de culture où la communauté franco-vietnamienne a pu se retrouver pour différentes manifestations. « Nous voulons revenir aux activités d’avant, souhaite Paul Salmon. C’est-à-dire programmer à nouveau des démonstrations d’arts martiaux et de taï-chi, des cours de yoga et de méditation. Nous avons également l’ambition de proposer un enseignement bouddhiste en langue française afin de toucher le plus grand nombre. Enfin, nous animerons, chaque année, des journées festives autour du Nouvel an chinois, du jour de la naissance de Bouddha et de la mort de Bouddha qui, en France, peut s’assimiler à la Toussaint. »
Cependant, si les visites journalières sont toujours d’actualité cet été, pour les animations il faudra attendre que les travaux de rénovation soient en phase terminale. « Même si tout ne sera pas terminé, je pense à un retour des premières activités dans le courant de l’hiver, pense humblement le responsable du site avant de clore sur une phrase à l’intention des anciens locataires. « Lorsqu’on entre dans la maison d’un autre, ne serait-ce que par simple courtoisie, il ne faut prendre le pouvoir… » Doucement mais sûrement, pour l’heure, Paul Salmon et les membres de l’association prennent leurs marques.