Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Clap de fin pour « Les Nuits du Château »
Le rideau est tombé sur un festival qui, comme chaque année, a ravi son public. Les « Nuits du Château » font désormais partie intégrante du paysage culturel varois et nombre d’amateurs ont même fait le déplacement depuis les départements voisins pour assister à ce panel de représentations de qualité. Théâtre, cinéma, musique, il y en avait décidément pour tous les goûts !
Un bien agréable bouquet final
Samedi soir, c’était au « Trio Café Sylvabelle » de clôturer l’édition 2020 avec un tour de chant assez original. Le groupe est composé d’Isabelle Desmero, une mezzosoprano issue du conservatoire et qui se définit en tant que « comédienne-chanteuse tout terrain ». Elle est accompagnée de « Félicien le barbare » (son orgue de barbarie) et de deux musiciens exceptionnels, Sébastien Mazoyer (accordéon) et Pierre Nentwig (violoncelle). Au programme, un joli parcours au coeur de la chanson française, de Piaf à Vian, en passant par Brassens, Ferré, Brel pour en citer quelques-uns. Une interprétation très personnelle par une « dame en noir » représentative d’une époque pas si lointaine. Et ses complices sont deux professeurs de conservatoire. Un véritable régal !
Joli succès pour cette vingt-deuxième édition
Ce sont donc quatre soirées qui ont comblé un public fidèle. Le récit des aventures adolescentes de la jeune « Pistou », le combat de Cyril contre Pierre Cardin pour sauver le village de Lacoste, « La révérence » d’un Général de Gaulle en fin de règne et un récital mémoriel en guise de cerise sur le gâteau ont été les différents volets de ce festival assez éclectique. Au total, ce sont plus de quatre cents personnes qui ont assisté aux quatre spectacles. De quoi réjouir les organisateurs, d’autant qu’en cette période de crise sanitaire, l’affluence n’était pas garantie. Cécile Marotta, présidente de l’association « Artscénicum », et
Philippe Chuyen, directeur artistiq ue, ont tenu à remercier les participants pour le soutien apporté par leur présence aux « spectacles vivants » malmenés par la Covid.
Des organisateurs déjà en mode projets
Rendez-vous sur une scène nationale, les 12 et 13 novembre au Théâtre Liberté à Toulon pour La Révérence, puis la troupe jouera
Les Pieds Tanqués à Paris. De probables nouveaux succès pour cette pièce à vocation humaniste dont le décor est... un jeu de boules, n’importe où en Provence. Quant au programme de l’an prochain, il se dessinera au fil des rencontres de Philippe Chuyen, dans les mois à venir, notamment au Festival d’Avignon. « A l’an que vèn ! » comme on dit par chez nous.