Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Max les menace
La Yamaha n° de l’équipe autrichienne YART partira en pole position devant la BMW n° lors de la e édition des heures Motos, troisième et avantdernière manche du Championnat du monde d’endurance moto (EWC), samedi (départ h) sur le circuit Bugatti du Mans. L’équipage formé par le Tchèque Karel Hanika, l’Allemand Marvin Fritz et l’Italien Niccolo Canepa a dominé les qualifications, tenues jeudi et hier. La Yamaha n° du Cannois Florian Marino, associé à Mathieu Gines et Florian Alt s’élancera de la e place, deux rangs devant la Kawasaki n° du Grassois Alan Techer avec Sébastien Suchet et Julien Enjolras -, e.
Jamais été aussi proches cette saison », dixit Valtteri Bottas : avec quatre écuries aux avant-postes et les trois premiers des deux séances d’essais libres dans le même dixième hier, le Grand Prix de Belgique de Fl sera-t-il plus disputé que les manches précédentes ? L’écurie du Finlandais, Mercedes, aborde les qualifications à 15 h aujourd’hui en ayant décroché six pole positions sur six et remporté cinq GP en 2020, mais les chronos du jour laissent penser que les écarts se sont resserrés.
Hamilton pas trop inquiet
« Je pense que Red Bull (qui domine de justesse la feuille des temps avec Max Verstappen en 1’43’’744, ndlr) est un peu plus rapide pour le moment », synthétise le leader du championnat du monde, Lewis Hamilton. « Racing Point est au même niveau que nous et la Renault de Ricciardo est proche. » « C’est la septième course et le plateau va forcément se resserrer au fur et à mesure que les monoplaces se développent. Avons-nous fait un pas en arrière ? Les autres un pas en avant ? Est-ce la piste ? Les niveaux d’appuis aérodynamiques de chacun ? Il va falloir travailler pour comprendre mais ça fera une course intéressante, c’est sûr », poursuit le Britannique de Mercedes, qui ne paraît toutefois pas trop préoccupé.
Seul espace ouvert au public à l’occasion du CASTELLET , troisième manche de l’European Le Mans Series (ELMS) courue à huis clos sur le circuit Paul-Ricard, la tribune du Grand Prix Burger sera accessible sans bourse délier aujourd’hui durant heures (de h à h ). Une fois n’est pas coutume, les prototypes (LMP, LMP) et GT (LMGTE) en lice enchaîneront les qualifications et la course en l’espace d’une seule journée, ce samedi. La chasse au chrono se déroulera de h à h . L’épreuve semi-nocturne, elle, débutera à h pour s’achever à h .
En chute libre cette saison, la Scuderia Ferrari va-t-elle toucher le fond tout de suite à Spa-Francorchamps, le week-end prochain dans le temple de Monza, ou bien une semaine plus tard du côté du Mugello où elle disputera son e Grand Prix ? Seule certitude, la vertigineuse dégringolade du cheval cabré s’est accélérée, hier. Sur le toboggan belge, théâtre du premier triomphe en F de Charles Leclerc il y a un an, le Monégasque a d’abord décroché le e temps des essais libres . La suite ? Encore pire ! S’il a devancé une seconde fois son voisin de stand Sebastian Vettel après la pause déjeuner, le pilote de la poussive SF frappée du numéro est descendu d’un rang : e à ’’ du chrono de référence établi par Max Verstappen. Soit derrière les deux Alfa Romeo d’Antonio Giovinazzi (e) et Kimi Räikkönen (e) motorisées par... Maranello. Un comble ! « Ce n’est pas agréable et c’est même triste de voir Ferrari si bas dans la hiérarchie », a-t-il commenté en fin de journée. « Il y a un gros problème d’équilibre ici. Si on ne le résoud pas très vite, la course sera difficile. » Aucune évolution technique n’étant annoncée à court terme, l’horizon semble bien sombre. En manque de puissance et de vitesse de pointe, entre autres, Leclerc, e du championnat avec deux podiums au compteur malgré tout après six courses, le dit sans ambages : « Je n’attends pas de miracle ce week-end. »