Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Sur les pentes du “géant du Jura”
Un gros morceau placé juste avant la deuxième journée de repos, qui précède l’arrivée dans les Alpes. Une étape difficile et qui se termine au sommet du Grand Colombier (, km à , %), “le géant du Jura”, bien connu du Tour de l’Ain, où Thibaut Pinot a l’habitude de briller (victoire d’étapes en , , passage en tête en et ). Mais cette fois, l’adversité sera bien plus relevée. Depuis que le Tour a découvert ce col en (passage en tête de Voeckler), il y revient très régulièrement ( et ). Cette année, il aura les honneurs d’une première arrivée au sommet. Le dernier passage des coureurs date du Tour de l’Ain, lors de la dernière étape ( août). Primoz Roglic s’était imposé secondes devant Egan Bernal. Il y a de la revanche dans l’air.
L’étape-reine de ce Tour sans discussion. Pour une raison principalement : ce final inédit au col de la Loze, soit sept kilomètres supplémentaires à gravir après la longue montée sur Méribel. En tout, cela donne , km à , %, avant d’atteindre la ligne d’arrivée, située à m. Le “toit” de ce Tour. Des pourcentages terribles, « certains virages sont aussi raides que la montée du Mur de Huy, c’est une succession de ruptures de pentes, toutes plus brutales les unes que les autres », selon Christian Prudhomme. Et dire qu’avant cette ascension finale, les coureurs devront dompter le col de la Madeleine, abordé par une route plus sauvage qu’habituellement.