Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

« Ça devenait intenable »

Vingt-quatre heures après l’annulation du Roc d’Azur, la direction de l’événement revient sur les circonstan­ces qui l’ont amenée à renoncer et se projette déjà sur 2021

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I

ls y ont cru jusqu’au bout. Ils ont laissé passer l’été, se sont laissé « toutes les chances », mais face à une pandémie de Covid en plein rebond dans le sud de la France, les organisate­urs du Roc d’Azur ont dû se résoudre, la mort dans l’âme, à annuler la édition du plus grand rendez-vous mondial de VTT. Le coordinate­ur général du Roc d’Azur nous en dit plus sur cette annulation. Explicatio­ns avec Vivien Hocquet.

Nous avons appris l’annulation du Roc d’Azur ce mardi. C’est une issue qui devenait inéluctabl­e ?

Malheureus­ement, la probabilit­é devenait de plus en plus forte. On a voulu se laisser toutes les chances et ne surtout pas se précipiter et nous avons d’abord décidé de laisser passer l’été. Mais au retour des vacances, il apparaissa­it que la situation se dégradait. Les départemen­ts du sud de la France sont passés en zone rouge et ça devenait

intenable d’organiser un Roc dans des conditions normales. Le Roc est une fête et doit rester un moment de plaisir.

Depuis l’annonce de l’annulation, les réactions pleuvent et beaucoup dénoncent une précaution à deux vitesses avec, d’un côté, le maintien du Tour de France et, de l’autre, l’annulation du Roc d’Azur. Vous les comprenez ?

Non, car ce sont deux événements qui ne fonctionne­nt pas de la même manière et qui n’ont pas les mêmes contrainte­s. S’il n’y avait que la partie sportive sur le Roc, les courses auraient pu être maintenues, mais le Roc, c’est aussi son village qui accueille plus de   personnes sur les quatre jours. Ça faisait trop de monde sur un lieu octobre et donc en plein Roc d’Azur, vous privait de fait de l’élite mondiale du VTT. C’est un élément qui a pesé dans la balance ? Non, pas vraiment. C’était une mauvaise nouvelle de plus, mais pas un élément déterminan­t. Il ne faut pas oublier que le Roc, c’est  % de concurrent­s amateurs. Alors oui, c’était dommageabl­e, mais ce n’était pas l’élément clé de notre décision.

On attend désormais la

édition pour  ? Toujours à la même période ?

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(Photo Philippe Arnassan) Si quelques courses avaient fait les frais de pluies d’une rare intensité en , jamais une édition du Roc n’avait été annulée depuis sa création en .

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