Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Du mouvement au siège
« La justice masquée, quelle gageure ! » C’est par ces mots, et dans un discours empreint d’optimisme dans la capacité du tribunal à s’adapter aux circonstances, que la présidente Nathalie Fèvre a ouvert les débats hier en fin de matinée, avant de revenir sur le parcours et les futures affectations des trois nouveaux magistrats du siège nommés cet été à Draguignan.
Marie-Josée Coureau-Vergnolle est nommée première vice-présidente. Elle a déjà, en début de semaine, présidé deux audiences correctionnelles. Née « au pays de l’ail »-dansle Tarn-et-Garonne - Marie-Josée Coureau-Vergnolle présente un parcours atypique. Titulaire d’un bac D (et non pas « déprime » comme la soulignée, l’oeil rieur, Nathalie Fèvre), soit l’ancêtre du bac.. agricole (!), elle a débuté comme substitut à Limoges avant de poursuivre sa carrière au parquet de Toulouse. Depuis , elle préside des audiences correctionnelles, rôle qu’elle poursuivra désormais dans le Var.
DidierArena-« niçois, niçois, niçois » - a failli dans le passé franchir la limite nord-sud en étant nommé à Valence vice-président chargé de l’instance puis juge des contentieux de la protection. Au sein du TGI de Draguignan, il assurera le rôle de vice-président chargé de l’instruction en remplacement de Frédéric Roascio, qui a « cédé aux sirènes du contentieux civil ».
Isabelle Laurent, passée par Toulon et Nice durant ses études - et même par Draguignan lors de son stage -, est nommée juge et affectée à la troisième chambre civile (construction/copropriété), au départage prud’homal et aux audiences correctionnelles.