Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Chronique d’un été particulier
Tic-tac, tic-tac... Il ne reste plus qu’une semaine avant la reprise du championnat. L’heure de revenir sur la préparation aoûtienne du TEF, forcément particulière.
Staff optimiste
Pourtant pas toujours « jouasse », Karim DemanMarouani incarne comme personne l’optimisme toulonnais. « Même s’il ne faut pas s’enflammer parce qu’on est en prépa, on a un groupe encore plus soudé, solidaire et travailleur que l’an dernier », assure l’entraîneur. Luimême se réjouit de pouvoir s’appuyer sur un staff renforcé. Déjà par un adjoint de renom – le Brésilien Ricardo Bonifacio, avec qui il dit oeuvrer en binôme : « Il est plus strict et inspire le respect ». Mais aussi avec Loïc Rochard et Feiz Tlemcani, qui accompagneront et soulageront le coach au quotidien. « On en avait besoin car c’était un cauchemar la saison dernière. »
Joueurs en vue
Avant le rendez-vous de ce week-end (lire ci-contre) ,le TEF n’a pu disputer qu’un match amical en août, remporté face à Pibrac (DH, 4-1) – un autre face à une équipe luxembourgeoise a été annulé. En plus de la dynamique aux entraînements, KDM a déjà pu apprécier le retour au premier plan de deux de ses cadres : Nito, « qui revient très fort » après sa blessure aux adducteurs, et surtout Pupa : « On dirait qu’il n’a jamais eu d’accident », souffle le coach. Du côté des recrues, il souligne l’apport de Porfyrio ou de Marafona, mais admet que Simas a besoin de s’adapter au jeu toulonnais. Il loue encore les performances de son gardien n°1, Kerroumi.
Chevilles et visa
Si tout va bien au TEF, deux couacs ont émaillé l’été. Dès le premier entraînement, deux joueurs ont souffert d’une entorse de la cheville :
El Hafyani et Marafona – remis sur pied depuis. La faute, d’après le club, à la colle utilisée par les handballeuses du TSCV et restée sur le sol, ce qui a entraîné l’ire du staff. Par ailleurs, Felipe Feijão est toujours coincé au Brésil. En effet, la France refuse jusqu’à nouvel ordre d’émettre des visas professionnels aux Brésiliens, crise sanitaire oblige. Le club prend son mal en patience et va devoir se résoudre à se passer de sa recrue lors des premiers matches.