Provence verte Solidarités : un fonctionnement chamboulé

Pas évident d’exercer son métier lorsque, précisément, le travail consiste à être au plus près des gens, à l’écoute de leurs difficultés et à leur venir physiquement en aide. C’est pourtant la mission de l’association Provence verte Solidarités, qui via la structure « Promosoins » prodigue des services aux personnes (dentiste, etc). La Petite Fabrique, quant à elle est un groupe de parole permettant de libérer ses inquiétudes et trouver du réconfort. « Durant le confinement, les infirmières, médecins et assistantes sociales n’ont pu ouvrir leurs consultations que par téléphone », commente Sabrina Beltrame, assistance sociale depuis six ans. Le déconfinement, très attendu, a permis d’ouvrir les locaux (situés au 148 rue Frédéric-Mistral) mais uniquement sur rendez-vous. L’objectif étant d’éviter la sur-fréquentation du site et de limiter la propagation du virus. Néanmoins, de nombreux bénévoles, souvent âgés, se sont désistés du circuit d’entraide pour se protéger au maximum. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’association recherche« des dentistes, des médecins, et des spécialistes en pose de prothèses » afin de pouvoir assurer la continuité des soins et des services. Les bénéficiaires ont été mis à rude épreuve, notamment « ceux qui ont des enfants et ceux qui n’ont pas été en mesure de travailler ». La situation financière de ces derniers s’est encore davantage dégradée.

Olivier Schellenberger, agent administratif, Brigitte Pirrera (service entretien et oeuvrant au groupe de parole « La Petite Fabrique ») et Sabrina Beltrame, assistante sociale.