Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le secrétaire d’Etat au Tourisme s’enquiert de la situation touristique estivale à La Londe
Fin juillet, le secrétaire d’Etat au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne a rendu visite dans le Var au président du Comité régional du tourisme et maire de La Londe-lesMaures, François de Canson. Ils ont participé à une réunion avec des professionnels du tourisme. Ce qui fut l’occasion de dresser un premier état des lieux de la situation touristique estivale en France et en région Paca. Trois tendances fortes se dégageaient de leurs analyses. Dès le début du mois de juillet, la Région Sud Paca arrivait en tête des destinations en termes d’intention de séjours auprès des Français et Européens de l’Ouest selon OTCP/Atout France. La fréquentation des clientèles françaises extra-régionales était en hausse de 18 % sur la période du 15 juin au 25 juillet par rapport à l’année précédente à la même période. Enfin, sans surprise, le nombre de touristes étrangers provenant des Etats-Unis, de Chine, de Russie et du Moyen-Orient était en baisse. Plus globalement, la fréquentation touristique des Français en Région Sud fut en hausse de 26 % par rapport à juillet 2019 avec des touristes surtout issus des bassins parisiens et lyonnais, et une progression de certaines nationalités comme les Suisses et les Belges. Selon le CRT, l’occupation hôtelière a atteint les 58 % en juillet, débutant à 22 % au début du mois avant de culminer à 72 % en fin de mois. Quant au mois d’août, sur les deux premières semaines, le taux moyen d’occupation atteignait déjà les 85 %, soit seulement quatre points de moins que l’an dernier. En revanche les nuitées internationales ont diminué de 40 % en juillet.
L’inquiétude plane toujours pour le millier de salariés de CNIM (Constructions navales et industrielles de la Méditerranée) à La Seyne-sur-Mer. En situation financière délicate, le groupe a bénéficié d’un prêt de M€ de l’Etat pour surmonter ses difficultés, validé en juin dernier par le tribunal de commerce de Paris. Mais le syndicat FO seynois de l’entreprise s’oppose à une entrée de l’Etat au capital de CNIM et craint le démantèlement des différents secteurs d’activité du groupe avec, à la clé, des pertes d’emplois, ainsi que le rachat par des investisseurs chinois. Cet été, les représentants syndicaux seynois ont rencontré le nouveau maire de La Seyne pour faire ainsi connaître leurs revendications aux représentants de l’Etat.