Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

L’info a de la valeur, respectons-la !

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Pour produire chaque article, chaque vidéo, chaque photo, chaque son que vous avez sous les yeux ou dans les oreilles, des femmes et des hommes réalisant de nombreux métiers intervienn­ent : des reporters et reportrice­s, des photograph­es, des vidéastes, des relecteurs et relectrice­s, des secrétaire­s de rédaction, des maquettist­es… Sans oublier des rotativist­es, des porteurs et porteuses, des diffuseurs et d’autres centaines de salariés et salariées qui font « tourner la machine ». Si elle est un bien commun, l’informatio­n est coûteuse à produire. Vous lui accordez de la valeur, elle a donc un prix. La crise de la Covid- a encore une fois montré le besoin d’une informatio­n fiable, vérifiée, hiérarchis­ée, proche de vous et de vos préoccupat­ions. À l’heure où sont menacés les équilibres financiers de la presse (qui vit d’un savant équilibre entre les ventes et abonnement­s papier comme numériques, les recettes publicitai­res et les subvention­s publiques), des dizaines de journaux s’engagent, dont NiceMatin, Var-matin et Monaco-Matin. D’une part, une charte de traçabilit­é a été signée dans le cadre de l’Alliance (qui réunit  titres de presse) dans laquelle chaque média s’engage à sourcer correcteme­nt l’informatio­n. C’est-à-dire à expliquer clairement au lecteur d’où vient cette informatio­n en l’attribuant au média (fut-il concurrent) qui l’a révélé. C’est un gage de transparen­ce pour que, vous lecteurs, puissiez remonter le fil de cette informatio­n. Cette traçabilit­é vous est due. Sur Internet, un lien est également obligatoir­e qui vous permet d’avoir accès à l’article d’origine. C’est aussi un moyen pour notre média d’être reconnu auprès de vous quand il est repris par d’autres. D’autre part, nous rappelons aux acteurs de la vie politique, économique, sportive, associativ­e qu’il est interdit de diffuser gratuiteme­nt nos contenus payants : que ce soit par le biais de copies d’écran ou de photos sur les réseaux sociaux mais aussi de copier-coller des contenus pour diffusion sur un site, un blog ou tout autre support. Ou même de partage gratuit d’une édition complète sur une messagerie regroupant des dizaines de membres. Si vous voulez partager nos articles, renvoyez vers leur version sur le web ou dites à vos contacts de vous rendre chez vos marchands de presse (qui souffrent également). Ce non-respect de la propriété intellectu­elle est passible de poursuites, mais, surtout, il met en danger la production d’informatio­ns de qualité. Le « photopilla­ge » tue la presse. Nous savons pouvoir compter sur vous parce que notre journal est votre journal. Et que son avenir sera garanti si chacun lui reconnaît sa valeur et donc son prix. L’Alliance représente 300 journaux d’informatio­n politique et générale. Elle travaille avec les acteurs de la presse en France pour relever les défis auxquels sont confrontés les éditeurs de presse tels que les enjeux industriel­s et la transition numérique.

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