Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Trois niveaux de prise en charge
Niveau un, deux ou trois, ce qui ne change pas, c’est le service maternité. La différence tient essentiellement à la prise en charge pédiatrique et à la présence, ou pas, d’un service de néonatologie, avec ou sans réanimation. Dans une maternité de niveau 1, des obstétriciens sont présents pour prendre en charge tous les accouchements non pathologiques, sans risque identifié pour la maman ou pour son bébé. Les maternités de niveau 2 disposent, en plus de l’unité d’obstétrique, d’un service de néonatologie ou de pédiatrie qui leur permet de prendre en charge, en plus des accouchements « normaux », les grossesses à risque modéré pour lesquelles on sait que le bébé aura besoin d’une surveillance particulière, mais pas d’une réanimation. « On distingue des services de niveaux 2A et 2B, les seconds disposant au sein du service néonatologie d’une unité de soins intensifs. C’est le cas de Sainte Musse, qui peut assurer les accouchements à partir de 31 semaines d’aménorrhée » explique le Dr Verlomme. « Mais il arrive aussi qu’on oriente une maman à 33 semaines vers du niveau 3 parce que le suivi de la grossesse a mis en évidence une pathologie avec un risque secondaire de décompensation respiratoire pour le bébé… », complète le Dr Verlomme. Les maternités de niveau 3 disposent, en effet, d’un service de réanimation pédiatrique qui leur permet d’assurer le suivi de toutes les grossesses, y compris celles qui sont à haut risque, en raison d’une pathologie maternelle ou foetale susceptible de provoquer un accouchement prématuré nécessitant des soins spécifiques. Il en existe à Nice et Marseille. Les maternités varoises y transfèrent les patientes qui accouchent avant la 31e semaine.