Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Quel niveau pour quelles pathologies ?
« Ce qui joue le plus [dans la décision de transférer une maman et son bébé vers une maternité de niveau trois], c’est la ventilation », explique Valérie Verlomme. « Si le bébé doit rester longtemps intubé parce que ses poumons ne fonctionnent pas, il faut une réanimation néonatale. »
Quelles sont les pathologies à risque qui nécessitent un transfert en niveau ?
Certaines pathologies complexes ou spécifiques nécessitent des soins qui imposent un transfert dans un établissement de niveau trois. On peut citer, à titre d’exemple, une pathologie hématologique comme la drépanocytose, qui entraîne des accouchements prématurés, avec parfois une hospitalisation en réanimation pour la maman et des soins spécialisés en hématologie. Un transfert est aussi envisagé lorsque l’enfant à naître présente une pathologie qui devra être opérée. On évite, en effet, de transférer un nouveau-né ; même si on peut, bien sûr, le mettre en couveuse pour le transporter, c’est un stress que l’on préfère éviter. Le plus simple c’est de prévoir l’accouchement, dans l’établissement où la prise en charge sera optimale. Il arrive aussi que l’on transfère une femme pour un risque d’accouchement très prématuré, mais si le risque s’éloigne, on récupère ensuite la patiente pour qu’elle accouche au plus près de chez elle.
Et celles qui vous sont adressées par des maternités de niveau ?
Les deux principales pathologies pour lesquelles nous recevons des patientes orientées par des maternités de niveau sont la menace d’accouchement prématuré et le risque de prééclampsie.