Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le trophée leur appartient toujours
Malgré quelques frayeurs en fin de partie, les Hyérois ont remporté leur dixième coupe de France, samedi soir à Antibes. De quoi lancer leur saison de manière idéale
Alors que les Hyérois n’étaient pas du tout favoris de cette finale, ils ont déjoué tous les pronostics en dominant de bout en bout cette rencontre et ainsi remporter la coupe de France pour la dixième fois de leur histoire. La troisième d’affilée. Malgré un départ laborieux, mais avec un Jouanserre très vite en feu, le HHB prend les commandes (15-6, 8e). Pour ne plus les lâcher. Le Puy défend fort, mais commet aussi beaucoup de fautes. Le jeu collectif offensif d’Hyères est parfaitement huilé, et quand Jouanserre est bloqué par deux joueurs, c’est au tour de Prieto de prendre le relais de son partenaire (3317, 17e). Au moment de regagner les vestiaires, les Varois possèdent un bon matelas (35-22, 20e).
Des Auvergnats dans les roues
Dès le retour sur le parquet, les Ponots prennent davantage de risques qui s’avèrent payants, puisqu’ils se rapprochent des doubles tenants du titre (49-45, 28e). C’est alors que Jouanserre pare au plus pressé, Prieto prend ses responsabilités, tandis que Budkevicius inscrit des paniers importants. Seulement, leurs adversaires sont toujours dans leurs roues (58-53, 34e). Le Puy pense alors à un retournement de situation, mais la défense des hommes de Jérôme Mugnaïni se montre vigilante.
Jouanserre ne tremble pas
Dans les deux dernières minutes, les Auvergnats prennent tous les risques offensifs. Malgré cela, du côté des Hyérois, Jouanserre inscrit deux paniers importants et ne tremble pas sur la ligne pour parachever une victoire collective. De quoi lancer de manière idéale la saison, alors que la Nationale A reprend ses droits samedi prochain – le HHB recevra Gennevilliers. « Je suis très fier de mes joueurs, car personne ne mettait une pièce sur nous. Hyères sera encore présent cette année en championnat », conclut Jérôme Mugnaïni