Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Jean-Pierre Daziano : « Notre savoir-faire reconnu, vient le temps du “faire savoir” »
C’est un président de l’Association des vignerons de NotreDame-des-Anges heureux qui accompagne ses invités. Heureux et soulagé : après plus de quinze ans de démarches, de tests, d’évaluations, la dénomination géographique complémentaire est enfin lancée. « Nous étions trois ou quatre au début. Aujourd’hui, nous réunissons une quinzaine de caves et domaines. » D’autres pourraient choisir de rejoindre l’aventure bientôt. « La DGC suppose des contraintes de production supplémentaires, mais elle garantit une visibilité accrue. »
C’est tout le sens de cette journée de lancement, un an et demi après l’obtention de la DGC : « Notre savoir-faire a été reconnu, il est maintenant temps de le faire savoir. »
Les vignerons, meilleurs ambassadeurs
Le vigneron est, là, appelé à s’exprimer dans des domaines également très techniques : la commercialisation et la communication. « Nous avons déjà choisi l’appellation, puis un logo, où l’on voit le sanctuaire au-dessus des vignes. Il faut maintenant lancer un site web et faire vivre l’appellation. On doit se réunir très prochainement pour décider de créer un événement récurrent qui nous fera connaître. » Là, les vignerons ont choisi de faire confiance au savoirfaire d’une agence spécialisée, cotisent pour abonder la caisse dédiée à la communication et espèrent un coup de pouce du CIVP. Pourtant, ils devront encore s’investir : « Les meilleurs ambassadeurs resteront les vignerons qui, sur les salons, présentent leurs produits… J’ai déjà rencontré, à Rochefort (Belgique), un sommelier qui souhaitait goûter du “Notre-Dame des Anges” », se réjouit Jean-Pierre Daziano.