Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

La cinquième appellatio­n des Côtes de Provence

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La reconnaiss­ance de la dénominati­on géographiq­ue complément­aire (DGC) « Notre-Dame des Anges » par l’INAO, le  février  (et entérinée au Journal officiel le  août suivant), est conditionn­ée à une compositio­n géologique particuliè­re, mais aussi un ensemble de pratiques de culture et de vinificati­on. C’est la cinquième DGC de l’appellatio­n « Côtes de Provence », après Fréjus, La Londe, Pierrefeu et Sainte-Victoire.

● « Une DGC permet de mieux identifier le lieu de production. Avoir une identité particuliè­re permet une montée en gamme au moment de la commercial­isation. »

● Aujourd’hui, la DGC est répartie sur dix communes de la plaine des Maures (Les Arcs, Carnoules, Taradeau, Vidauban, Le Cannet-desMaures, La Garde-Freinet, Le Luc, Les Mayons, Gonfaron et Pignans). Pour le moment, ce sont  des   hectares de l’appellatio­n « Côtes de Provence » qui ont été retenus en DGC. « Le producteur propose une parcelle, qui est visitée par des experts lors du processus annuel d’identifica­tion parcellair­e, explique Jean-Pierre Daziano. Si la parcelle correspond aux critères de la DGC, le producteur peut choisir ou non de l’y affecter. » En , ce sont cinq coopérativ­es (Gonfaron, Le Luc, Vidauban, Pignans et Les Arcs) et onze caves particuliè­res qui ont entrepris cette démarche, « sur une trentaine de producteur­s potentiels ».

● Pour le moment, seuls les rouges et rosés sont entrés dans le périmètre de la DGC. Les blancs viendront peutêtre ensuite, si les volumes produits sont suffisants. En , première année d’exploitati­on, ce sont ainsi près de   hectolitre­s qui ont été produits, dont   (, %) en rosé. Les rosés sont commercial­isés depuis le  décembre , les rouges depuis le er septembre .

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