Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le pôle Chabran entretient le culte de la culture
Pour la nouvelle saison culturelle dracénoise, jazz, humour et classique sont de nouveau à l’honneur. Concerts, expositions, joutes… L’année s’annonce riche. Et le lancement à la hauteur
Vous voulez en prendre plein les yeux ? Ça tombe bien. Pour l’ouverture de la saison culturelle 2020-2021, le pôle Chabran vous invite à découvrir ses expositions ce samedi, à partir de 10 heures. Photographies de Christophe Salles, céramiques de Juli About, peintures d’Antoine Bono et autres sculptures de Wendy Vachal habilleront l’artothèque jusqu’au 5 décembre. « D’habitude, nous présentons le programme au public. Mais cette année, nous n’avons pas pu le faire à cause de la Covid. Alors nous avons cherché quelque chose de nouveau à mettre en place. Comme presque toutes les entités culturelles de Draguignan ouvrent en même temps, pourquoi ne pas les mettre en avant ensemble ? », détaille-t-on du côté de la Dracénie Provence Verdon agglomération (DPVa). La médiathèque accueillera donc, à 18 heures, la traditionnelle joute de traduction. Deux traducteurs s’affronteront sur un même texte rédigé en anglais. Great ! Mais c’est en début de soirée que l’ouverture de la saison prendra toute sa dimension. Un concert, programmé à 20 h 30, emplira l’auditorium : De l’Espagne à l’Amérique latine, par Emmanuel Rossfelder et ses invités. Et ce n’est pas fini ! Enfin, sans doute… « La programmation des prochains mois dépendra de l’évolution de la situation sanitaire. Déjà, nous imposons un protocole strict. Un siège sur deux occupé, masque obligatoire dans les enceintes des bâtiments, gel hydroalcoolique à chaque entrée… » Évidemment, les places du spectacle sont à réserver en amont sur le site de la DPVa.
Au même moment…
Dans la journée, trois expositions sont également à découvrir au centre-ville de Draguignan. Les deux premières au musée des Arts et traditions populaires. Pascal Fauvet d’abord, artiste arcois, plasticien conceptuel, qui vous emmènera dans un univers esthétique et coloré dont le but est de changer votre perception de l’environnement au travers de sculptures et photographies (jusqu’au 14 novembre.) Puis, une exposition temporaire qui plonge le visiteur dans les salles de classe d’antan. (Quelque chose de l’enfance, jusqu’au 9 octobre). Enfin, dans le hall du Théâtre de l’Esplanade, il est toujours possible de découvrir l’exposition Caractères d’Agnès Gojon, des sculptures de visages, d’émotions… De quoi remettre tous les sens en éveil… Alors, on y va ?