Une petite fête pour Mamina, fringante centenaire

Garéoult Josette Bernard, qui vient de souffler ses cent bougies, coule des jours heureux dans la maison familiale.

Josette Bernard, dite Mamina est née le 26 février 1921 dans l’orangeraie de ses parents, non loin de Meknès au Maroc. Elle y vécut trente-cinq ans. « Les plus belles années de ma vie ». En 1945, elle y a épousé celui qu’elle avait attendu et soutenu durant ses cinq années de captivité en Allemagne. Puis, deux filles sont venues au monde et le soleil brillait dans son coeur... Mais les nuages, puis l’orage sont arrivés et elle décide en 1955 de partir vivre seule avec ses « petites » à Nice où elle passe près de vingt ans. Les filles font leurs études à Grenoble. L’aînée deviendra médecin, la cadette psychologue. Une fierté pour « Mamina » qui décide de les rejoindre dans le Dauphiné en 1975. Elle se consacre alors à ses parents (eux aussi rentrés du Maroc) puis à ses cinq petits-enfants. Passionnée de lecture et de musique, elle aime aussi danser, coudre et dessiner. En 1990, elle décide d’acheter une petite maison de vacances du côté de Garéoult. Toute la famille adore l’endroit et la maisonnette fait la joie de petits et grands. En 2002, elle emménage dans une partie de la belle maison que sa fille et son gendre ont fait construire à Saint-Marcellin. En 2010, ils décident de quitter le

Dauphiné pour venir s’installer à Garéoult dans une grande maison où Mamina a son petit appartement en toute indépendance. La vie s’écoule, douce et tranquille. Avec le jardin potager, les fleurs, les oiseaux, les senteurs du midi, Mamina est comblée. Elle vient de fêter ses 100 ans.

Pour cette occasion la municipalité, représentée par Marie-Laure Ponchon, déléguée au CCAS, est venue la rencontrer pour lui remettre au nom du maire Gérard Fabre, une plante, le livre sur Garéoult, ainsi que la médaille de la ville.

(Photo A. L. R.) Marie-Laure Ponchon à gauche, a remis les cadeaux de la mairie à Mamina.