Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Malgré les couacs, Draguignan prodiguera tous ses vaccins

- ROMAIN ALCARAZ

Une drôle d’anomalie. C’est ce qu’était constaté, samedi matin, au complexe Saint-Exupéry de Draguignan, où le centre de vaccinatio­n n’affichait pas complet. Loin s’en faut. « Il reste une cinquantai­ne de places pour dimanche, annonçait Franck Degaugue, responsabl­e du site. Mais ça devrait se remplir dans la journée. »

Effectivem­ent, ce fut bien le cas, mais on ne peut pas dire que ce soit grâce à la plate-forme de réservatio­n en ligne Doctolib. « Apparemmen­t, les gens rencontren­t des difficulté­s pour prendre rendez-vous », lançait le membre de la Fédération française de sauvetage et de secourisme.

Les sapeurs pompiers en renfort

Un petit tour sur Internet suffisait à confirmer cette hypothèse : impossible, à moins d’utiliser le lien direct diffusé par certains organismes (comme la mairie, sur Twitter par exemple), de tomber sur la possibilit­é de vaccinatio­n le dimanche. Et pour le week-end prochain, c’est

pareil. Pourtant, la mobilisati­on ex ceptionnel­le avait porté ses fruits. Avec la réception des doses du vaccin AstraZenec­a, le préfet avait décidé d’ouvrir les rendez-vous pour le week-end. « La disponibil­ité du personnel médical ne nous permettait pourtant d’ouvrir que deux lignes de vaccinatio­ns là où le sous-préfet du secteur souhaitait 4 lignes. »

Ils partirent pour deux lignes, donc, mais par un prompt renfort, ils se virent la possibilit­é d’ouvrir une troisième ligne. « Grâce à l’aide des sapeurs-pompiers, qui ont mobilisé un médecin-chef à la retraite, ainsi qu’une infirmière », expliquait Franck Degaugue.

Aujourd’hui, c’est donc à nouveau trois lignes de vaccinatio­n pleines qui vont être mobilisées afin de répondre à la demande. Une demande qui, malgré le couac de la plateforme numérique (qui devrait être résolu dans la semaine), ne cesse de démontrer l’adhésion grandissan­te de la population au vaccin, qu’il vienne d’Allemagne, des USA ou du Royaume-Uni.

 ?? (Photo Adeline Lebel) ?? Au Centre hospitalie­r de la Dracénie aussi, on pique les plus de  ans ou plus de  ans s’ils présentent une cause de comorbidit­é.
(Photo Adeline Lebel) Au Centre hospitalie­r de la Dracénie aussi, on pique les plus de  ans ou plus de  ans s’ils présentent une cause de comorbidit­é.

Newspapers in French

Newspapers from France